Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires
"Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal, quand il sait la vérité, se fait complice des menteurs et des faussaires." (Charles Péguy)

30/10/2010 - Bruxelles, capitale de la Flandre a ses taxis !
e Cons

Faut-il commenter l’histoire du taxi bruxellois qui sera identifié par des bandes de carrés jaunes et noirs, couleurs de la Flandre. Brigitte Grouwels, ministre flamande du transport bruxellois a présenté  le premier véhicule adapté à cette nouvelle marque de Bruxelles, capitale de la Flandre ?

Mieux le bloc de signalisation « Taxi » sur le toit du véhicule s’est vu amputé du symbole de la Région bruxelloise, l’iris. Cette douce fleur n’est pas encore remplacée par le lion rugissant de Flandre, mais cela ne saurait tarder.

La capitale, dont la moitié des ministres sont Flamands, bien qu’à peine sa population n’est composée que de 5% de Flamands, est bien en voie de flamandisation comme l’armée belge, comme la plupart des ministères et des institutions fédérales.

Et dire qu’il y a encore des Wallons et des Bruxellois qui croient en la Belgique fédérale. C’est à en pleurer ce manque de résistance à l’occupation progressive des Flamands sur l’ensemble du pays.

Photo du reportage fait par RTL-TVI, cliquez sur ce lien pour le consulter

 
29/10/2010 - Le Conseil d'état va-t-il donner raison au colonel Gennart ?e Cons


La presse nous l’apprend, le colonel Gennart a été relevé prématurément de son commandement, qu'il devra quitter dès mercredi prochain, au lieu du 1er décembre 2010 comme initialement prévu.

L’on peut considérer que l’ordre donné serait une sanction décidée par le général Charles-Henri Delcour chef de la Défense (CHOD) après la sortie médiatique de cet officier qui avait osé
dénoncer la flamandisation de l'armée.

Par conséquent il ne pourra prendre à la fête annuelle du 2e Wing, qui se tiendra vendredi en début d'après-midi Place Saint-Aubain, dans le centre de Namur, ville-marraine de la 350e escadrille, l'une des deux unités volantes de la base aérienne qu’il commandait selon des sources politique et militaire.

Le ministère de la Défense s'est refusé à confirmer cette nouvelle sanction frappant l'officier. Mais un porte-parole a assuré qu'il arrivait parfois que des fastes se déroulent en l'absence du chef de corps d'une unité.

Le colonel Luc Gennart aurait introduit ce jeudi une procédure en extrême urgence au Conseil d'État . Cette requête en suspension concerne à la fois la mutation du colonel Gennart à Beauvechain, le 3 novembre prochain, et son interdiction de participer aux fastes de son unité, ce vendredi à Namur. La décision du Conseil d'État est attendue aujourd’hui.

Décidément, il ne fait pas bon dans une Belgique  flamandisée d’oser relever la tête. Mais qui est ce général Delcour ?


Soutien au Colonel Luc Gennart
"L'honneur défend des actes que la loi tolère"
Sénèque - Philosophe latin du 1er siècle

Bruxellois d’origine, il est grand officier de l'Ordre de la Couronne et commandeur de l'Ordre de Léopold. En juin 2008, il a été nommé aide de camp du Roi.

Les honneurs lui seraient-ils montés à la tête au point d’accepter l’injustice de l’armée commise envers les Wallons pour préserver une Belgique déjà fortement flamandisée et dont cette flamandisation s’est accélérée sous son ministre de tutelle Pieter De Crem ?

Je sais le ministre se défend d’être à la base de la mutation du colonel Gennart. "Je ne suis intervenu à aucun moment", a-t-il affirmé à quelques journalistes. "Je ne m'occupe pas des dossiers du personnel, j'ai d'autres choses à faire", a ajouté Pieter De Crem, du ton hautain qu’il sait avoir.

Mais … Comment peut-on penser que De Crem, cet homme autoritaire, n'aurait pas sinon exigé, au moins d’avoir suggéré cette décision au chef de la défense nationale, lorsque l’on se rappelle l’incident récent qui eut lieu de décembre 2009 où il a demandé à l'équipage de l’avion dans lequel il s’était embarqué de négliger les consignes de sécurité.

Lorsque l’on est pris les doigts dans le pot de confiture, les dénégations ne prouvent qu’une seule chose, une mauvaise foi évidente !

Dernière minute - aujourd'hui 13h00
Le conseil d'état vient de suspendre les deux sanctions. Par conséquent le colonel pourra être présent à la fête de son escadrille à Namur.
L'on attend son discours cet après-midi.

Que dira-t-il ? personne ne le sait mais nous nous réjouissons de sa victoire sur sa condamnation cachée de sa hiérarchie !

aujourd'hui 16h15

Le conseil d'Etat a estimé vendredi qu'il existe un préjudice grave et difficilement réparable pour le plaignant, victime d'une atteinte à l'honneur et à sa réputation. (RTL-Info) du
 
27/10/2010 - La Belgique glisse-t-elle vers le totalitarisme 


Poser la question prouve qu’une inquiétude commence à voir le jour dans mon esprit.

La possibilité de voir le gouvernement en affaires courantes depuis sa démission se transformer en gouvernement d’urgence me semble un premier pas vers un régime autoritaire.

La presse nous apprend que le roi a reçu Didier Reynders (pour cela, il est bon) et Laurette Onkelinkx et va recevoir successivement tous les autres vice-premiers ministres.

À ce sujet , Régis Dandois, politologue à l’ULB a déclaré « On peut se poser la question de savoir s'il n'y a pas un agenda derrière ces consultations qui sont traditionnelles, qui sont coutumières. Savoir s'il n'y a pas une volonté d'élargir les pouvoirs du gouvernement en affaires courantes et de lui attribuer certaines compétences qu'il n'a pas actuellement ».

Et d’ajouter « Si le Parlement fédéral décide d'attribuer de nouvelles compétences à ce gouvernement en affaires courantes, on pourrait se diriger vers une sorte de gouvernement 'normal'" ».


Un duo qui n'amuse plus
Elio et Bart dans leur numéro !

 

Le roi envisagerait donc de discuter avec eux pour donner de nouvelles attributions au gouvernement d’affaires courantes ce qui lui permettrait de prendre des mesures non prévues par la loi

RTL-TVI nous affirme que cela serait une première dans l’histoire de la Belgique.

Je ne suis pas juriste et encore moins constitutionnaliste, mais il me semble que l’on quitte le chemin de la démocratie, car donner de nouveaux pouvoirs à un gouvernement qui n’est plus représentatif de la volonté populaire est déjà une forme d’autoritarisme confié à des politiques, parfois désavoués lors des élections.

Je sais l’on m’objectera que le nouveau parlement est là pour sanctionner cet ancien gouvernement reconduit, mais cela aidera-t-il à une stabilité du pays et à une vision d’avenir, très importante en ces moments troublés économiquement et socialement.

Une autre solution, aussi fantaisiste, consisterait dans la nomination d’un gouvernement provisoire, comme ce fut le cas en 2007, lors des avatars de l’Orange bleue avec Guy Verhofstad, qui a lancé 3 années d’immobilisme total et a conduit à la démission du gouvernement Leterme II. Il serait composé des 7 partis qui négocient.

Qui peut croire à ce genre de coalition, même provisoire. Un front flamand de droite avec un cartel francophone de gauche. La crise est bien là et les solutions proposées me semblent peu respectueuses de la démocratie élective.

Le régime parlementaire belge, depuis qu’il est devenu fédéral, n’est plus capable de fonctionner correctement dans l’entente des communautés, tellement différentes culturellement, socialement, économiquement et politiquement.

Les Français ne connaissent pas leur bonheur  avec leurs élections majoritaires à deux tours.
 

25/10/2010 - Bart De Wever affirme la différence de vision entre Flamands et Wallons 

Dimanche, Bart De Wever a accepté de donner un interview à Chantal Monet de RTL-TVI.

Ses déclarations ont été précises. L’on parle de lui comme d’un grand communicateur, c’est vrai. Mais il faut avouer que ses déclarations ne relèvent pas de la « langue de bois » habituelle et que ce qu’il affirme à nos chers politiciens est clair, très clair. 

Il dit notamment "Je ne vais pas nier que la situation est grave. On a négocié pendant des mois, et on n’a pas réussi. Maintenant la confiance n’est plus là, la foi en la formule à 7 n’est plus là et la proposition de compromis a été refusée d’une manière très explicite, donc ce ne sera pas facile".

Bart De Wever rappelle, à juste titre, que la gestion fédérale sur les points-clés comme "l’immigration, le budget, la justice" est un "désastre". A-t-il tort sur ces points ?


 

Et d'affirmer "On veut un changement copernicien qui sera favorable à tous les citoyens, on est totalement convaincus que c’est aussi dans l’intérêt des Wallons et des francophones de changer"

Constatant que les positions flamande et francophone étaient totalement différentes, les premiers souhaitant le changement et les seconds plaidant pour un statu quo de l’état fédéral, il maintient qu’il est hors de question pour la N-VA de laisser tomber les points importants de son programme : "On a fait ça en 2007 avec le cartel, on a dit, après 6 mois, 'il nous faut un gouvernement, donc on va le former.  Qu’est-ce qu’on a vu ces trois années précédentes ? Rien du tout, l’immigration est devenue un désastre, la réforme de la Justice n’a pas abouti, le budget est un désastre, la réforme de l’État est nulle".

Et de poser la question qui fâche "Les francophones croient-ils vraiment qu’on est prêts à refaire cet exercice ? Moi je vous dis que c’est non ! »

D’autre part, les partis flamands CD&V, SP.A, Groen et Open Vld n'envisagent pas la constitution d'un gouvernement fédéral sans la N-VA. Les représentants de ces partis l'ont répété dimanche sur le plateau de l'émission De Zevende Dag à la Vlaamse Radio Televisie.

Il est donc aisé de conclure que la conciliation-médiation de Vande Lanotte est une manœuvre dilatoire pour gagner du temps et que, soit l’on nommera un gouvernement provisoire Leterme III comme l'a suggéré Onkelinkx, ancienne ministre socialiste de la Justice, mais qui serait probablement illégal car inconstitutionnel ou soit l'on ira vers de nouvelles élections qui ne feront qu’augmenter le gouffre entre Wallons et Flamands.

Alors messieurs les élus, allez-vous aller jusqu’au bout de l’imprévoyance politique ?
La Wallonie n’a-t-elle pour vous qu’un avenir à court terme ? Celui de vos juteux mandats ?

Reprenez un peu de dignité et de clairvoyance, préparez le divorce à l’amiable et regardez vers la France.
Cela prendra du temps pour arriver aux accords finaux. Il est déjà fort tard, mais il est encore temps !

 

24/10/2010 - Nos politiciens sombrent-ils dans un fascisme ordinaire ?
 

Doctrine politique italienne du XXe siècle, le fascisme niait  l’égalité des êtres humains et prônait la prise en mains du pouvoir par les élites. Il était donc par nature anti-démocratique, puisqu’au nom de l’intérêt collectif, il déniait l’écoute du « bas peuple », du citoyen ordinaire qui n’avait le droit d’exister que s’il se pliait aux diktats de ses dirigeants.

Ces jours derniers, j’ai éprouvé une nausée de démocrate malade du régime dans lequel on le fait vivre en entendant quelques politiciens s’exprimer.

C’est Marc Eyskens, ministre d’état,  lors d’un débat télévisé qui affirme qu’Olivier Maingain, le FDF n’ayant que 3 élus au Parlement sur 150, n’a vraiment pas droit à la parole dans les négociations pour la formation d'un futur gouvernement fédéral.

C’est Paul Magnette, le bras droit d’Elio Di Rupo qui parle avec mépris des trois rattachistes existants en Wallonie, alors que la liste du RWF a obtenu près de 2% des voix aux dernières élections. Evidemment avec la loi électorale que les politiciens ont votée des 5% minimum pour obtenir un élu, il toise de haut ces sous-électeurs qui tentent de s’exprimer.

Au niveau des consultations royales, il y a un blocage systématique pour recevoir les présidents de l’Open VLD et le MR. Ce parti s'inscrit pourtant comme le  premier à Bruxelles et le second en Wallonie.


Un certain goût vers un pays germanique plus discipliné qu'un pays latin ?

Mais Di Rupo, à la tête de sa coalition de gauche avec le CDH et Ecolo, ne veut pas en entendre parler et le roi suit, au minimum, ses demandes en ne consultant pas ce parti qui compte pourtant 18 sièges au parlement.

Tout cela a des relents de totalitarisme à la fasciste. Seuls les plus puissants ont droit à la parole et écrasent avec morgue, tous ceux qui prétendent contester leur vision des choses. Ils s’estiment l’élite, se nomment eux-mêmes négociateurs de "haut niveau" et le « bas peuple » n’a qu’à fermer sa gueule, comme le dirait mon voisin qui ne mâche pas ses mots lorsqu’il est en colère profonde.

Si fascisme il y a, il faut avouer que c’en est une mauvaise interprétation, car je n’arrive pas à considérer ces « gens-là » comme des élites.

Mais Eyskens, un CD&V, n’est-il pas le digne rejeton de feu Gaston, dont le gouvernement mit à feu et à sang le pays en 1960 avec sa loi unique ?

Paul Magnette, un socialiste, n’est-il pas celui qui remplace le plan « B », la minibelgique vue par son président comme échappatoire en cas de scission du royaume, par un plan « D » le rattachement à l’Allemagne ?

« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : c’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser ! » Françoise Giroud
 

23/10/2010 - Une presse aux ordres et achetée ? Pourquoi pas !
 

Selon les derniers chiffres du CIM, l'aide à la presse en Communauté française ne cesse d'augmenter. Elle est passée de 6.747.000 euros à 6.986.000 entre 2008 et 2009, soit une hausse de 3,5 %. Pendant ce temps, la diffusion payante s'écrasait de 6,2 %.

Lien de cause à effet ? Dans le détail, la DH qui perd 18 % reçoit 50.754 euros en plus, l'Écho se tasse de 8 % et prend 134.000 euros en supplément, Le Swâr qui abandonne 7 % (le grand quotidien vespéral n'est plus qu'à 83.000 exemplaires payants, six fois moins que Le Parisien sur lequel Rossel guigne) encaisse 140.000 euros supplémentaires (1.306.000 au total) et Sud Presse dégringole de 4 % pour se consoler avec un cadeau de 132.000 euros (1.604.000 euros en tout)

Source: Père UBU/PAN 21 octobre 2010

Seul L'Avenir (Vers l'Avenir) progresse d'un chouia : +0,10 euro.
Moralité : plus on leur donne du
flouze, moins ils sont lus.

22/10/2010 - belgique - La crise politique: Interlude mais le spectacle va continuer !
 

L’interlude est un divertissement destiné à faire patienter les téléspectateurs, les auditeurs entre deux émissions.

 

Il semblerait que le palais royal ait décidé d’utiliser cette méthode pour occuper les temps morts de la grave crise politique que subit le royaume. Comme une pause entre « le riffifi chez les hommes » et « Nous irons tous au Paradis ». Du bon cinéma mais de la mauvaise politique !

 

Hier, le roi nous a gâtés d’un nouvel interlude pas très passionnant en nommant Johan Vande Lanotte à une mission de conciliateur.

 

En effet, qui peut croire que ce socialiste représentant d’un parti ultra minoritaire en Flandre puisse rapprocher une N-VA et un CD&V, très à droite avec un cartel PS-CDH-Ecolo très à gauche ?

 

Qui peut croire encore à la soi-disant indépendance du Roi par rapport aux partis. En effet, au stade où l’on en est, pourquoi ne pas au moins consulter le MR et l’Open VLD ?

 

Une rancune envers la famille libérale flamande qui aurait saboté le magnifique spectacle de fin de mandature de présidence européenne, Albert II transmettant son sceptre à son digne héritier, transmettant ainsi une « image people » d’une monarchie rayonnante dans un royaume heureux devant les télévisions du monde entier ?


Comment expliquer autrement qu'Albert refuse obstinément de questionner au moins le MR deuxième parti de Wallonie et premier parti à Bruxelles ? Une exigence du cartel wallon ? Le roi  ne leur est pas inféodé au point qu’il n’ose prendre une initiative que les légalistes appellent royale ?

Je sais que le Palais a démenti cette information, mais il faut reconnaître que si aucun des conseillers royaux n’a eu cette idée en tête, Albert II a intérêt à changer rapidement son équipe. 


Quand la politique devient un véritable milieu

Significatif aussi d’une certaine rancune royale, le fait ne pas avoir reçu le président de la N-VA ce vendredi comme les 6 autres partis qui négocient. L’excuse de l’avoir rencontré lundi en fin de mission de clarificateur ne tient pas et  ne justifie en rien le fait de ne pas le consulter comme les autres, alors qu’il s’agit du parti  le plus puissant en Flandre.

Alors dès que l’interlude « conciliateur » se terminera, l’on en trouvera vite un autre. Il y en a tellement encore qui se termine en « eur ». 

Cela ne fait pas l’affaire des Wallons, mais qu’ils se rassurent. En cas d’impossibilité d’accord, Paul Magnette proposera le rattachement à l’Allemagne.
Le « Alle voor Vlanderen » pourra être remplacé par le « Deustchland über Alles ».

 

20/10/2010 - L'honneur défend des actes que la loi tolère - Merci au Colonel Gennart !
 

Pieter De Crem, le ministre CD&V flamand de la Défense s'est exprimé sur les propos  du colonel Luc Gennart, le commandant de la base aérienne de Florennes, qui avait dénoncé samedi soir la "flamandisation" de l'armée, assurant que les "Francophones n'ont plus rien à dire" (dans l’armée belge –NDLR) et exprimant sa crainte  sur la fermeture programmée de cette base et le transfert de ses chasseurs F-16 en Flandre.

Cet homme courageux, sorti d’un devoir de réserve, se révèle le digne héritier du général Janssens lors des événements congolais qui avait osé, lui aussi , dénoncer les magouilles politiques.

 Mais fallait-il cette accusation pour se rendre compte que la flamandisation est active dans tous les domaines dans une Belgique dirigée depuis 1970 par de nombreux Flamands CVP ?

Dans les ministères, dans les ambassades, dans les chemins de fer, à la poste mais aussi dans les grosses entreprises privées  les cadres supérieurs sont là aussi pour la plupart issus de pays de Vondel.

Zwarte Piet De Crem  a répondu avec toute l’arrogance flamande dont nous devons nous accommoder de jour en jour.


Soutien au Colonel Luc Gennart
"L'honneur défend des actes que la loi tolère"
Sénèque - Philosophe latin du 1er siècle

"Il n'y aura pas de fermeture de la base de Florennes (...) Le colonel semble mieux connaitre le chemin de la presse que celui de son bureau où se trouvent les dossiers." Ce ministricule ose dire cela au moment où la plupart des camps militaires sont déménagés vers la Flandre, où celles qui  restent en Wallonie sont dirigées par des hauts gradés flamands ! Prend-il vraiment les Wallons pour des aveugles.

"Les propos du colonel ne sont que des blabla qui ne sont pas à la hauteur des 3 étoiles qu'il porte à son uniforme." , affirme-t-il encore. Et ses propos à lui ne sont-ils pas des mensonges éhontés ?

 Les faits sont là pour le prouver ? Denis Ducarme, le député MR  l’affirme « Les francophones qui réussissent l’examen linguistique sont mis sur une voie de garage et privés de toute responsabilité. Contrairement à ce qui se passe dans la fonction publique, l’examen est organisé en interne par la Défense avec un jury dominé par les Flamands. » Quant à l’hypothèse de la fermeture de la base de Florennes, la deuxième en importance du côté wallon avec 1.500 emplois, Daniel Ducarme précise « il s’agit clairement d’une des pistes envisagées par l’état-major pour réaliser les économies budgétaires. C’est clairement dans les papiers ».

Enfin Zwarte Piet De Crem ose recommander à la presse  "Il ne faut pas faire trop de bruit, vous avez été mal informés par quelqu'un qui a manqué une occasion de se taire". Mal informé ? Sinistre individu qui oublie son récent projet de fusionner l’armée belge à l’armée hollandaise.

Décidément, non seulement les Flamands sont des prédateurs d’une Belgique liquéfiée, mais sont aussi les plus grands manipulateurs du royaume. Ils nous prennent pour des « cons », comme Yves Leterme qui avait déclaré en son temps que les Wallons étaient intellectuellement incapables d’apprendre le néerlandais.

Quel mépris pour les Wallons ! Il faudra se retrouver en France à côté de nos frères bretons, lorrains, provençaux ou alsaciens pour enfin retrouver un peu de dignité !

Mais déjà la toile d'araignée est en train de phagocyter son indignation. Sur le blogue de soutien, la censure s'exerce et parle d'amis flamands qui sont tout autant attristés de cette situation . Cliquez ici pour vous en rendre compte !
 

19/10/2010 - Le PS serait d'accord avec 90% du texte du "Clarificateur"
 

Paul Magnette, le socialiste dirupien a déclaré à la VRT-Radio " Nous avons des problèmes sur une vingtaine de points", en précisant que cette note pouvait constituer une base pour la poursuite des discussions.  Il a également précisé que le PS n'avait pas encore dit "non" à la note de M. De Wever mais ne pas comprendre pourquoi le clarificateur avait rédigé un tel texte.  Parce que le clarificateur devait probablement, selon le roi et le front de gauche francophone, être une potiche servant juste à déguster la soupe des médiateurs et du préformateur.

Le fait de préciser que la note de Bart De Wever était "partiale", alors que celle de son président était "équilibrée". Ben voyons ! Je crois me rappeler la position du front des francophones avant les élections auquel appartenait le PS. Parmi les exigences, l’élargissement de Bruxelles et la nomination des bourgmestres de la périphérie étaient des conditions à mettre sur la table. Elles ont plutôt abouti à la poubelle.

Abandonner ces thèmes avant de les avoir abordés me semble une escroquerie envers les électeurs francophones et voilà que Paul Magnette trouve la note de Di Rupo équilibrée. Non Monsieur, Bart n’a fait que mettre sur la table ce qu’il avait promis contrairement à Elio qui n’a même pas osé présenter ce que sur quoi il avait eu son succès électoral.

Ce qui faut surtout retenir des propos tenus, c’est qu’après la bordée d’insultes envoyées hier par les passionarias de service Laurette Onkelinkx et Joëlle Milquet, Le PS est prêt à reprendre le dialogue.

Une débandade à laquelle, hélas, nos politiciens nous ont habituée, parce que leur plan, leur unique plan est de conserver une Belgique à n’importe quel prix, même celui d’une liberté perdue.

Et puis, la diminution du nombre de ministres des futurs gouvernements avec la possibilité à la clé de supprimer la fonction de secrétaire d'État va à l’encontre de la culture belge, le seul pays à avoir pratiquement une soixantaine de ministres pour quelque 10 millions d’habitants.


Les Bourgeois de Calais de Rodin
Les nouveaux négociateurs francophones ?

De plus, avoir le culot de proposer que les rémunérations des parlementaires soient revues à la baisse, que celle des présidents d'Assemblées soit divisée en deux, que la retraite des députés soit calculée sur le modèle du secteur public et que les indemnisations de sortie de charge soient limitées à deux ans, quel culot !

Et cela, c’est peut-être la démonstration que Bart ne veut pas négocier, car avec des propositions pareilles, il fallait être fou pour penser à un consensus possible !
 

17/10/2010 - De Wever et Peeters même combat - Alles voor Vlaanderen !
 

Hier, dans un interview accordée au quotidien Le Soir,  Kris Peeters, ministre-président flamand a assuré que la Flandre ne lâcherait jamais Bruxelles en cas de scission du pays. Il a notamment déclaré "Je ne vais jamais lâcher Bruxelles. Jamais. Bruxelles est la capitale de la Flandre. Et la valeur ajoutée de Bruxelles pour la Flandre est considérable … Bruxelles est ma capitale et va le rester"

Il a réfuté l’argument d’une population majoritairement francophone. "C'est quoi la 'majorité francophone'" s’est-il interrogé, notant au passage que Bruxelles est "une ville très riche, composée de très nombreuses nationalités".

Kris Peeters, qui est un CD&V a confirmé les déclarations faites par son député Éric Van Rompuy, faites sur le plateau de Pascal Vrébos en soulignant qu'il n'était pas favorable à la scission de la Belgique.

" Quand le ministre-président flamand dit qu'il ne le souhaite pas, c'est quand même un signal qui n'est pas insignifiant? La Flandre veut surtout une réforme d'État profonde » a-t-il déclaré ".

Si l’on prend l’attitude mesurée de la N-VA sur la même affirmation, l’on se rend bien compte que les déclarations incendiaires des politiciens francophones sur la volonté d’indépendance de la Flandre sont erronées et que la véritable orientation politique actuelle de la Flandre est de transformer la frontière linguistique en frontière d’état par la scission de BHV, un véritable « diamant » dans la négociation engagée a affirmé le professeur Christian Behrendt à la conférence qui s’est tenue à l’Université de Houte-Si-Plou, sur le thème « Requiem pour la Belgique ».  En effet, a-t-il précisé BHV constitue de fait une quatrième communauté virtuelle certes, mais dernier pont entre les communautés flamande et la française.

Une fois la frontière d'état flamande établie, Bruxelles sera entièrement encerclée et n’aura d'autre possibilité d’extension de son hinterland économique que celle de s'orienter vers la Flandre. Gageons dans ce cas que la reddition politique francophone et la rattachement complet à la Flandre se fera dans les dix à quinze années à venir, malgré une lutte acharnée d'un Olivier Maingain..         

Aujourd’hui hélas, l’économie prime sur la culture, la langue et même le social !  Bruxelles va-t-elle tomber ?
 

15/10/2010 - Cirque parlementaire fédéral - De nouveaux tours de carrousel institutionnel ?
 

Allo, allo James, quelle nouvelle, notre royaume va-t-il brûler ? Ah dites-moi Reynders* serviteur fidèle, comment cela s’est-il passé ?

Tout va très bien, Votre altesse, il faut que je vous dise, l’on déplore un petit rien, un incident une bêtise, une scission à peine remise. A part cela, tout va très bien, tout va très bien.

Bart De Wever "ne veut pas d'un gouvernement de gauche"
« Vu la carte politique de la Flandre, si je rentre au 16 rue de la Loi avec un gouvernement de centre-gauche, j'en ressors avec 16%. Ce n'est pas possible ! », a-t-il à Armand De Decker.

CD&V: la N-VA et le PS doivent prendre leurs responsabilités

« Le chef de groupe PS, celui du CD&V, Servais Verherstraeten, a rappelé qu'un compromis n'est possible que si chacun fait un pas vers l'autre. Son parti, a-t-il encore dit, veut aussi une réforme de la justice ainsi qu'une réforme des lois sur la nationalité, l'asile et l'immigration.»

MR: pas de scission BHV

Daniel Bacquelaine a redit pour sa part la volonté des réformateurs de protéger les droits des 120.000 francophones de la périphérie, qui constitue "un groupe de personnes plus important que la minorité des Flamands de Bruxelles" dont il ne conteste d'ailleurs pas les droits.

Pour lui, la scission n'est pas souhaitable, ni pour les francophones ni pour les flamands, et son parti est prêt à utiliser toutes les procédures pour l'empêcher


Vote en commission de la scission de BHV par les Flamands?
Vote du conflit d'intérêts par les Wallons?
Reproduction de 2007-2010 .-  Nouveaux petits tours de carrousel ?

Écolo: l'exemple de l'Allemagne et son économie verte
Olivier Deleuze, a abordé le débat sous un autre angle, celui de l'emploi en partant des pertes de postes dans le secteur de l'automobile après la fermeture d'Opel Anvers. "On a besoin d'une vision à long terme", a-t-il dit, soulignant que l'avenir n'est plus dans l'automobile, mais dans les emplois verts, comme l'a bien compris l'Allemagne selon lui. Or, notre pays est en retard dans ce domaine puisque seulement 2% de l'emploi chez nous sont des emplois verts ».


CDH: le plan A

Catherine Fonck a répété que son parti dit "trois fois oui, au plan A, à la responsabilisation et à la solidarité interpersonnelle". "

Le S.pa
Bruno Tobback a constaté « Ce pays est en chantier »

L’open VLD
 Herman De Croo déclare : "Sur un chantier, il y a toujours un conducteur de chantier. Jusqu'à présent il n'y en a pas ou s'il existe il est très discret".

Ces quelques déclarations en direct du cirque parlementaire de ce jeudi 14 octobre. A part cela, tout va très bien !

*Sur les ondes de Bel RTL et dans plusieurs quotidiens, Didier Reynders a expliqué que dans le cadre des négociations, certaines formations politiques avaient demandé au Roi de ne pas faire appel à la famille libérale : "Cela veut dire qu’on prive le souverain d’une information, or c’est la personne la mieux informée en principe grâce au colloque singulier avec chaque parti. Cela veut dire qu’on est en train de mettre en péril la fonction monarchique,
 

13/10/2010 - RTL-TVI - Une télévision vulgaire, comme aurait dit Jean Yanne
" Cette manière d'élever le journalisme à la hauteur d'un spectacle permet à ses promoteurs de laisser croire qu'ils ont du talent "
" À certains tarifs, on finit toujours par se laisser acheter " -
Jean Yanne - Tout le monde, il est beau, Tout le monde, il est gentil

 
Ce matin, un des visiteurs du site m'envoie un courriel au contenu significatif.

"
Scandaleuse émission de RTL BELGICAINE TVI de propagande ...qui donne la parole à VAN ROMPUY (qui supplie pour conserver la belgique ou fait semblant) et ridiculise les autres options.....tristes 'journalistes' de sous préfecture sans honneur et sans envergure...."

Ce petit mot exprime bien tout le mépris que j'ai pour cette télévision étrangère, appartenant au Groupe Bertelsmann, propriétaire de chaines aussi informative qu'AB3 et AB4 ou autre Club RTL.

Je comprends mieux la tolérance montrée par les hommes politiques francophones sur les différents jeux attrape-gogos qui utilisent la naïveté des téléspectateurs en promettant des voyages à Disney Land moyennant une taxation téléphonique qui doit rapporter beaucoup plus que la valeur du lot et le tout sans contrôle d'huissier ni règlement affiché. En plus, la diffusion des publicités pour des voyances par SMS, sonneries de téléphone ou messageries roses relèvent de la plus totale escroquerie.

Comment croire qu'en envoyant par SMS sa date de naissance l'on aura connaissance son avenir ? Un affirmation que même le plus délirant des mages africains n'oserait faire. La télévision que Jean Yanne avait parfaitement décrit dans "Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil" correspond à la réalité. Dans sa lettre de démission, il disait aux dirigeants de Radio Plus, je suis grossier, mais vous êtes vulgaires !

Donnant, donnant ? Est-ce un accord tacite avec une auto censure sur les sujets qui peuvent fâcher ? Vous nous laissez vendre notre soupe et nous faisons une télévision qui correspond à la propagande officielle des partis dominants.

Sondages " sans aucun caractère scientifique et ne reflétant que les opinions des internautes qui ont choisi d'y répondre " disent-ils eux mêmes en petits caractères sur RTL-Info.
Sondages dirigés aussi en oubliant des options de choix de réponses. Exemple : " Quel scénario privilégiez-vous pour l'avenir du pays ?
On reste dans la forme actuelle ou Belgique fédérale avec autonomie des régions renforcée ou une confédération belge sur le modèle suisse ou fa fin de la Belgique ou... autre."

 Pas une seule allusion éventuelle à un rattachement à la France, solution historique pour la Wallonie puisque déjà en 1945, lors du Congrès national wallon, celui-ci obtenait une majorité relative de 46%, qui a conservé une pérennité des 65 années passées et défendue par le Rassemblement Wallonie-France depuis plus de dix ans déjà.

Il ne faut surtout pas éveiller les électeurs à ce qui devient, de plus ne plus, la seule solution crédible à la crise qui secoue l'état fédéral.

Où mon lecteur se trompe, c'est de dire qu'il s'agit de "tristes 'journalistes' de sous préfecture sans honneur et sans envergure". Il sont aux ordres tout simplement ! 
 

12/10/2010 - Milquet ne comprend pas, tout est sur la table


Milquet ne comprend pas, tout est sur la table.

Il n'y a rien à clarifier, dit-elle et elle a raison. Les demandes francophones de la nomination de Bourgmestres francophones de la périphérie, l'élargissement de la Région bruxelloise ne sont pas sur la table.

Par contre la scission des impôts, des allocations familiales, de l'emploi, de la justice et quelque autres vétilles y sont et le front de gauche francophone a déjà  marqué son accord sur tout cela, mais pas assez pour les Flamands.

Pourtant, malgré des dénégations de plus en plus faibles, le PS en tête et ses deux acolytes de service étaient prêts à aller plus loin. Mais Bart ne veut plus de "jeux d'enfants".
Ce que Milquet n'a pas compris, mais comprend-elle beaucoup de choses, c'est que le roi n'a donc rien fait que ce que l'on avait prévu
. gagner du temps pour éviter que la bombe BHV n'éclate ce jour de rentrée parlementaire. 

La mission du clarificateur a donc été établie pour qu'il ait les mains liées jusqu'à la fin de sa mission, enfin si l'on peut parler de mission. Mais avec le bon Bart, rien n'est jamais établi d'avance et, qui sait, pourrait nous réserver une ou deux surprises. Ah quel bête politicien ! Il prend ses responsabilités vis-à-vis de ses électeurs et des citoyens flamands. Il n'a pas compris la philosophie de la compromission si chère à aux élus francophones. Quel importance le sort de son peuple si le pouvoir et les avantages personnels sont au bout de celle-ci.

Enfin, huit jours de rabiot pour notre royaume bananier avant la nouvelle crise du passage en force, du tintement devenu familier de la sonnette d'alarme,  c'est toujours cela de pris, si cela marche !
 

11/10/2010 - Maingain, belgiciste dans l'âme, convoite la Wallonie !

Olivier Maingain, le président du machin rebaptisé  Fédéralistes Démocrates francophones pour pouvoir ratisser sur les terres provinciales, a tenu dimanche un plaidoyer en faveur d'une fédération Wallonie-Bruxelles, seul projet francophone susceptible de peser face à l'État flamand.  La fédération Wallonie-Bruxelles est le seul contrepoids à l'État flamand, affirme-t-il.

En cela, il montre sa vision belgicaine sur l’avenir de la Wallonie. Dans le fond, le confédéralisme l’arrangerait puisque son cher royaume serait préservé.

Il a notamment déclaré que « Bruxelles a la même capacité de s'imposer que l'État flamand. C'est une fédération Wallonie-Bruxelles qui donnera à Bruxelles et à la Wallonie la protection dont nous avons bien besoin".

Pauvres Wallons, soumis à la loi d’une capitale dont il tient à préserver l’autorité, car elle serait par essence même la capitale de la Wallonie. Heureusement, après des années d’immobilisme, la Région wallonne est en passe d'inscrire Namur comme capitale officielle de la Wallonie. Une dualité troublante pour Rudy Demotte à la fois président de la Communauté française, cette espèce de fédération réclamée par Maingain, et président de cette Wallonie, de plus en plus rétive à l’idée de continuer de servir d’arrière-pays au centralisme belge.

"Les responsables francophones ne savent pas où ils vont: leur seule ligne de conduite, c'est limiter la casse. C'est une logique perdante que Bart De Wever a bien comprise, puisque d'étape en étape, il réclame des dossiers supplémentaires" a-t-il conclu.

Ne tente-t-il pas, lui aussi comme tous les politiciens de langue française, de limiter la casse au lieu de regarder vers un avenir où seule la France s’affiche comme l'alternative à une crise qui n’est plus maitrisable.

C’est Jean Mahieu qui le disait déjà en 1936 lors d’une conférence qu’il donnait à Paris, «  La Wallonie vit de la France non seulement par sa culture et son génie, mais son sol, tout son cadre géographique continuent et achèvent la France au nord. Ses rivières viennent de France et la Seine elle-même reçoit les eaux de l’Entre Sambre-et-Meuse. Quelle merveilleuse copénétration des forces naturelles et quelle image de la fraternité de l’esprit et du cœur !  La Meuse est l’artère vive des Pays wallons. Elle les explique, en fait l’unité et les relie à la France. »

Que dire de plus aujourd’hui, sinon que de nombreuses raisons économiques et sociales s’y ajoutent !
 

10/10/2010 - Un empereur pour sauver les Wallons, les Bruxellois et les Germanophones ?


L’homme interviewé aujourd’hui par Pascal Vrébos  sur RTL-TVI a marqué son intervention par une attitude impériale et martiale. Est-ce parce que son parti se situe au boulevard du même nom ? Ou est-ce parce que les sondages promettent quelques pourcents de plus lors des élections anticipées qui pourraient avoir lieu ?

Fini le temps du marivaudage avec Bart De Wever. D’emblée, bien qu’affirmant son espoir du contraire, il précise notamment que la mission du « clarificateur royal » ne peut réussir puisque la N-VA a inscrit dans son programme la proclamation d’une République de Flandre.

De plus a-t-il ajouté ."Je pense que le risque que la N-VA ne soit jamais capable d’aboutir à un compromis est grand,. […] Depuis que je travaille avec M. De Wever, j’ai beaucoup examiné ce qui se passe dans les partis nationalistes. Et pour un parti nationaliste, un compromis est presque toujours un échec tout simplement parce qu’on n’obtient pas 100% de ce qu’on voudrait" .


Elio ne pourra pas empêcher le naufrage du Belgitanic

II a une nouvelle foisl accusé  la N-VA d’un double langage, conciliant sur le plateau de RTL par la voix de Siegfried Bracke mais différent de celui tenu par un autre membre de la N-VA sur la VRT.

Il est certain que le ton de son intervention d’aujourd’hui relevait plus d’un discours électoral musclé. Et l’impression qu’il évoquait était du style bien connu du côté de Waterloo, « La garde meurt, mais ne se rend pas ».

Une voix impériale vous dis-je. Comme incarnée par un acteur de la Comédia del Arte. Cette comédie d’inspiration  populaire italienne où les comédiens, dit Niccolò Barbieri, étudient beaucoup et se munissent la mémoire d’une grande provision de choses : sentences, concetti, déclarations d’amour, reproches, désespoirs et délires, afin de les avoir tout prêts à l’occasion, et leurs études sont en rapport avec les mœurs et les habitudes des personnages qu’ils représentent. » (source Wikipédia).

Napoléon disait «  j’ai fait mes plans avec les rêves de mes soldats endormis. » Aujourd’hui, Elio Di Rupo aurait pu le paraphraser «  Je fais mes plans avec les rêves des francophones endormis. »

Et de prendre l’attitude d’un matamore en lançant un « et si la Flandre veut devenir indépendante qu’elle s’en aille, nous serons la Belgique des Wallons, des Bruxellois et des Germanophones ». Déclaration très comique d’un « comediante » qui joue les "capitaines courageux", mais tragique pour un homme politique qui devrait savoir que dans le cas d’une mini-belgique résiduelle, l’ensemble colossal de la dette publique lui serait attribuée complètement, soit quelque 320 milliards d’euros.

Comme le ratage des négociations semble être prévu par le premier parti de Wallonie, et que des nouvelles élections pourraient être organisées (après la présidence européenne belge), il est temps peut-être d’ouvrir les yeux. Deux choix s’offrent à nous. Ou devenir les sous-citoyens d’une état fédéral ou confédéral flamandisé ou devenir des citoyens français à part entière.

Une mini- Belgique résiduelle germano-francophone ? Du baratin, du plan « B » qui n’est pas un et dont la menace fait éclater de rire tout Flamand un peu lucide !

09/10/2010 - La Région Wallonne peut-elle vivre en autarcie ? Quelques faits !


Je l’affirmais ce mercredi 6 octobre sur cette page de nouvelles, la Wallonie a terminé l'année 2009 avec un déficit de 882,2 millions d'euros, soit plus du double du déficit autorisé dans le cadre du programme de stabilité et je posais la question, la Wallonie pourrait-elle vivre en autarcie lorsque l’on voit dont elle a géré son budget 2009. 

Aujourd’hui, la Libre Belgique nous indique que «  les 22 centres de recherche agréés en Région wallonne ont atteint leurs dernières limites budgétaires, car la Région leur devant près de 20 millions d'euros pour des créances remontant parfois à 2 ans. Autre problème, la Wallonie doit prendre en charge 75% des chèques technologiques… mais n’en paie aucun par manque de budget ! »

Ce cher André Antoine, le ministre en charge du budget 2010 n'avait pas prévu assez de crédits pour cette catégorie de dépenses ? Ce problème pèse évidemment sur l'économie wallonne, car il s’agit d’un secteur ultra stratégique, celui  de la Recherche et Développement).

L'Union wallonne des entreprises parle de son côté d'une situation "dramatique" et devenue intolérable. Didier Paquot, son directeur du département Economie le souligne  "Les centres de recherche sont en cessation de paiement vis à vis de leurs fournisseurs. En outre, le problème ne date pas d'hier. Déjà, sous la précédente législature, la question des créances impayées se posait",.


 

Et il précise que "le plan Marshall2.Vert affirme que la R&D est une priorité du gouvernement, mais, dans les faits, c'est tout le contraire! ".

Jean-Marc Nollet, le ministre écolo vient de promettre que les 20 millions d'euros dus seront versés d'ici la fin de l'année. Avec quels fonds ? Comment peut-il promettre cela sans consultation d’Antoine, pourtant comptable en chef de la Région wallonne ? Par un emprunt supplémentaire ? Par une nouvelle taxe que l’on appellerait ARDW – Aide au Développement et à la Recherche Wallonne ?

Rudy Demotte, le président matamore du gouvernement wallon osait déclarer, lors de la Fête de la Wallonie à Namur le 18 septembre « J’affirme cette évidence : les Régions ont le sens des responsabilités ! N’en déplaise à ceux qui parlent insidieusement de responsabilisation. Et, vous savez, cette responsabilité, c’est d’abord devant leur population que les Régions les assument. C’est mépriser l’ensemble des Régions que de considérer qu’elles auraient de l’argent de poche à gérer. Ce qui nous préoccupe, c’est la manière dont nous exerçons nos compétences au service des Wallons. Si la responsabilisation signifie que chacun doit pleinement assumer ses missions pour le bien de l’entité dont il a la charge, cette volonté est pleinement partagée »

A voir la situation de la Région wallonne, la manière dont les compétences sont assurées et les missions accomplies, l’on se prend à rêver de botter le cul à cet irresponsable pédant !

Une seule solution si la Wallonie veut survivre à la crise de la Belgique, nous devons  demander à la France de devenir sa 23e région er de changer notre personnel politique rapidement.  Si la France nous veut bien nous accepter toutefois, mais les messages de bienvenue de sa population peut nous assurer de nos chances de réussite !
 

9/10/2010 - Un match où tous les coups sont permis pour retarder son résultat !


Le roi, arbitre sans grand pouvoir, d’un match truqué où une équipe compte plus de 6 millions d’électeurs flamands contre un petit 4 millions, joue le la durée pour ralentir le résultat final qu’il ne peut que craindre. Car la fin de la partie pourrait bien signifier la fin de sa fonction.

Suite au claquage de porte de la N-VA face à une faible résistance wallonne à ses exigences, Albert a donc décidé de nommer  Bart De Wever, son président comme « clarificateur » . Comme si après plus de 110 jours, les 7 partis négociateurs ignoraient encore ce que l’un et l’autre voulaient. Tant de temps pour échouer et ignorer encore pourquoi prêterait à rire si cela ne révélait pas de vilains jeux de basses politiques. 

En proposant à De Wever, ce rôle nouveau et ridicule, le roi espérait peut-être un refus ce qui  aurait donné à Bart le « zwart Piet », le vilain rôle comme aiment à le dire les Flamands. Vous voyez, Bart veut la fin de la belgique. 


 

Mais le piège est double.  

Comme le craint le front de gauche francophone, il y a de grandes probabilités qu’à la rentrée du parlement le 12 octobre, le Vlaams Belang mette au programme le vote sur la scission de BHV. L’explosion nucléaire pour le pays. Surtout qu’au vu des deux tentatives déjà réalisées, tous les élus flamands, groen y compris la dernière fois, l’avaient votée à l’unanimité. 

Mais cette fois, le jeu de la sonnette d’alarme des francophones risquerait de rendre la Flandre folle de colère et la pousser peut-être à une proclamation unilatérale de son autonomie. J’ai bien dit autonomie et non indépendance.  Le royaume serait alors d’emblée en phase de formation de la confédération tellement voulue par le nord du pays. 

Le piège est donc double, car la mission de De Wever allant au-delà de cette rentrée parlementaire, le roi peut penser que la N-VA temporiserait cette tentative momentanément, mécontentant ainsi une grande partie de l’électorat flamand et diminuant ainsi le prestige de son chevalier blanc. 

Mais, connaissant l’intelligence stratégique de l’individu, l’on est en droit de se poser la question de savoir quelle sera sa réponse à cette tentative de déstabilisation et je ne doute pas que nous allons assister à des péripéties inattendues dans les prochains jours.  

Et le match finira bien par finir.
Je préfèrerais que son résultat soit la conclusion de ne plus jouer ensemble, plutôt que de voir une victoire totale pour l’équipe flamande 
 

8/10/2010 - Le Parti Ouvrier Belge peut-il être fier du Parti socialiste 2010 ?


Dans les
Nouvelles de septembre 2010, nous vous avions parlé du scandale d’un logement insalubre à Saint-Josse-ten-Noode que  Nezahat Namli, l'échevin socialiste de Saint-Josse louait à quatre ménages à faibles revenus sans grand état d’âme.

Un rapport accablant de l'Inspection régionale du Logement faisait notamment état de plusieurs manquements en matière de sécurité des installations de gaz et d'électricité. 

Après hésitation de Jean Demannez, le bourgmestre socialiste de la commune, l'échevin s'était vue retirer provisoirement ses compétences en matière de logement.  Il ne faut pas trop accabler un pêcheur n’est-ce pas. La présomption d’innocence doit jouer en faveur de l’accusée.

L'opposition MR et Écolo vient d’exiger sa démission. Madame Nezahat Namli vient donc de démissionner au motif de " mieux préparer sa défense dans le litige sur ses logements mis en location".

Bien entendu cette propriétaire dont nul ne peut mettre en doute sa générosité pour les plus faibles, clame son innocence et indique qu'elle est victime d'une campagne de presse injuste et du comportement peu scrupuleux de deux de ses locataires. Ah les sales bêtes !


Une vue extraite du reportage de la RTBF

Pourtant aucun certificat médical ne témoigne d’une déficience de la vue qui pourrait expliquer qu’elle n’a jamais constaté de visu ce que la RTBF a montré sur ses antennes.

Lors d’une conférence de presse organisée par le bureau élargi de la section locale du Parti socialiste comprenant le bourgmestre Jean Demannez, les échevins et la présidente du CPAS, elle a annoncé sa décision de démissionner momentanément .

"J'ai par conséquent demandé à mes camarades d'accepter ma démission en tant qu'échevin, le temps nécessaire à rétablir clairement mon honneur", a-t-elle précisé dans un communiqué, et via son avocat.

Comme toujours dans les affaires où un membre du PS est impliqué, le bourgmestre a affirmé que la situation de l'échevin serait réévaluée par son parti, une fois que les litiges auront été tranchés. "La majorité défendra sa candidature à un retour au collège s'il apparaît qu'il n'y a pas matière à la maintenir à l'écart", a-t-il précisé.

Ben voyons, n’est-elle pas exemplaire cette solidarité entre les élus d’un parti qui prônait le retour du cœur ?

 

6/10/2010 - Belgique - Les finances ? Pas terrible. La gestion? Terrible !


Le journal L’Écho annonce aujourd’hui que La Wallonie a terminé l'année 2009 avec un déficit de 882,2 millions d'euros, soit plus du double du déficit autorisé dans le cadre du programme de stabilité.

Cette annonce sur base des chiffres de l'Institut des comptes nationaux est catastrophique pour la Région wallonne, car ce sont ces chiffres qui sont les données officielles envoyées à l'Union européenne dans le cadre des procédures de déficit excessif, ici plus du double du montant autorisé. 

En effet, ces chiffres ne correspondent pas avec ceux d’André Antoine, ministre du Budget André Antoine, qui avait déclaré un déficit de 406,86 millions d'euros, entrant dans les limites du programme de stabilité. Cette différence importante viendrait des corrections effectuées lors du solde de financement en normes comptables européennes. L'Institut des comptes nationaux n'a en effet pas compté comme recettes certaines prises de participation du gouvernement wallon. Il les a classées comme dépenses budgétaires. 

L'ICN conteste l'inscription dans les recettes de certaines prises de participation dans des entreprises ou des véhicules financiers. Selon l'Institut, il s'agit de dépenses. Selon M. Antoine, l'opération est au contraire valable puisque ces dépenses d'investissement doivent rapporter des dividendes.  Le brillant ministre ne semble ne pas comprendre qu’une dépense même pour investissement est une dette. Bien entendu, elle doit être amortie, mais elle reste néanmoins une dette, surtout si la région a emprunté pour la réaliser. Les dividendes seront une recette, mais uniquement quand ils seront payés. 

Comme un petit écolier rapporteur, le ministre dénonce ses petits camarades. Le fédéral déraperait de 664 millions d'euros, la Flandre de 62 millions d'euros, la Région bruxelloise de 114 millions d'euros et les pouvoirs locaux de 118 millions d'euros. 

Cerise sur le gâteau, L’Écho annonce d’autre part que « si la croissance économique ralentissait d’un point de pourcentage d’ici l’année 2015, la dette belge grimperait à plus de 124% du produit intérieur brut (PIB). C’est l’un des enseignements du rapport semestriel du Fonds monétaire international (FMI) sur la stabilité financière mondiale. Au point de vue budgétaire, notre pays figure parmi les plus sensibles à un retournement de la conjoncture économique mondiale, au même titre que des États comme le Japon, la Grèce, l’Italie ou les Pays-Bas.

En cause, notre dette publique déjà élevée et l’ajustement de certaines recettes fiscales en fonction du climat économique. Le rapport du FMI souligne aussi que le secteur financier reste convalescent, ce qui nécessitera, selon le Fonds, de maintenir certaines mesures d’aides publiques aux banques et de retarder les plans de sortie de mesures non conventionnelles en matière de politique monétaire. » 

Décidément, les astres ne sont pas bienveillants pour une Belgique mourante. Mais lorsque l’on dit que la Wallonie pourrait vivre en autarcie, la démonstration de son budget 2009 prête à en douter. 

Décidément, seul le retour à la France pourrait nous assurer un meilleur avenir !
 

5/10/2010 - Personne ne sait où l'on va aboutir !


Éric Van Rompuy le député flamand CD&V, le frère de l’autre qui se prélasse à l’Europe, l’a déclaré aujourd’hui  à la radio sur Bel RTL, « La Belgique est dans le coma. Le patient est en (état de) mort clinique ».

Il a ajouté que « le fossé entre les 2 communautés est déjà grand depuis de nombreuses années".  Et a admis que "sur le fond, il n’y a pas de différence avec la N-VA », son parti désirant également « un accord basé par exemple sur un accroissement des moyens propres, une fiscalité propre ».

 Il a terminé son interview par une constatation à laquelle il est facile de souscrire « personne ne sait où cela va aboutir ».

Et ce constat est le plus préoccupant pour les Wallons. L’on sent bien que le plan « B » annoncé par le PS est une roue de secours dégonflée.

Le fameux plan « B » le Wallobrux défendu par la bourgeoise socialiste de Lasne, n’est pas crédible. En devenant le successeur de l’état belge cette entité serait seule responsable de la dette abyssale auprès la communauté financière internationale. Ridicule !

La Flandre décidera peut-être unilatéralement son autonomie régionale au sein de la Belgique, mais ne proclamera jamais son indépendance dans le cadre européen actuel. Elle perdrait toute représentation diplomatique.

L’indépendance de la N-VA s’inscrit dans le cadre d’une Europe des Régions, théorie défendue par les séparatistes bretons, occitans et autres catalans. Cette Europe n’est pas pour demain.

Mais un scénario semble montrer le bout de son nez vers la proclamation d’autonomie. Kris Peeters, le président du parlement flamand élabore une sorte de constitution, dans laquelle d’ailleurs il proclame Bruxelles comme capitale officielle de la Flandre, une manière de garder la vitrine internationale. Le bruit court qu’à la rentrée parlementaire du fédéral, les députés flamands feraient passer en force la scission de BHV.

Comme les francophones risquent de tirer la « sonnette d’alarme »(en Belgique, l’on n’a pas peur des expressions idiotes - NDLR)  qui bloquerait à nouveau l’opération.

L’occasion toute rêvée pour cette proclamation unilatérale de l’autonomie, les élus flamands ne voulant plus répéter le « cirque » qui a lieu à ce propos de 2007 à 2010.

Cette éventualité est-elle crédible ? Il semblerait que oui pour certains intellectuels flamands.

Mais si cela arrivait, le Wallonie se trouverait du coup dans un état confédéral de fait, séparée de Bruxelles enclavée en territoire flamand. Elle est à 95 % francophone ? Et alors, la Wallonie aurait-elle les moyens militaires pour forcer le passage entre les deux régions et réunir le fameux Wallobrux du plan B ?

Peut-être qu’en Flandre, contrairement à Éric Van Rompuy,  certains savent où cela va aboutir !
 

4/10/2010 - La bombe flamande  va-elle enfin réveiller nos politiques ?


C’est fait, La N-VA appelle à mettre fin aux discussions dans leur cadre actuel et lance un appel à tous les partis pour recommencer à zéro.
 

Aujourd'hui, Bart De Wever à l’issue du bureau de parti a lu un communiqué dans lequel il exprime cette décision.
"Pour nous, cette histoire se termine", n’ayant obtenu aucune réponse aux questions essentielles que se posent les Flamands a-t-il déclaré.

"Je ne veux pas participer à ces jeux d’enfants", a-t-il ajouté à propos des négociations qui régressent au lieu de progresser vers des compromis acceptables pour la Flandre. "Certains partis ralentissent ou reviennent en arrière, par exemple sur les soins de santé". 

"Je lance un appel à tous les partis pour trouver une solution à l’avenir. Nous souhaitons un accord",conclut-il ,mais "il faudra qu’on recommence à zéro ». Comment va-t-on négocier désormais ? "Il n'y a pas de tabous quant à la formule" a répondu le président  Bart De Wever. Une opportunité pour le MR ? Mais dans quelles conditions ? En passant une muselière à Olivier Maingain ?

Et notre triumvirat,  Di Rupo, Milquet et Javaux de se retrouver devant une situation inattendue. Malgré le grand écart déjà fait, après avoir abandonné les promesses électorales notamment au sujet de l’élargissement de Bruxelles, alors que ce matin encore, Magnette laissait entendre que les francocons pourraient envisager de débattre sur une fiscalité régionale,  le trio se retrouve Gros-Jean comme devant.

Et maintenant en sadique que je sais parfois être, mais surtout comme tout bon polémiste , je demande à ces grands bradeurs de la fierté et de l’avenir de la Wallonie, de nous expliquer leur plan « B »  et de le soumettre aux électeurs.

Le seul ennui, c’est qu’alors que la région flamande s’est mise en route vers une autonomie dans un état fédéral ou confédéral vide de pouvoir et a été décidée par le parlement flamand en 1999, les Wallons et les Bruxellois n’ont rien fait d’autre que de tenter de maintenir le Titanic belge à flot. Peine perdue et ils se retrouvent désemparés avec un plan relevant plus de la gasconnade que d’une menace ou d’une solution possible.

En fait, le Rassemblement Wallonie-France avait prédit cette situation depuis longtemps et est le seul parti à montrer l’issue de secours, le retour vers la France. Beaucoup de concitoyens ont cru dans une Belgique protectrice de l’égalité des droits entre les régions et leurs citoyens et sont obligés de constater, avec désenchantement, qu’ils ont été trompés par des politiciens à la vue basse et plus préoccupés par leurs titres et avantages que par l'avenir de la population dont ils ont la charge.

Pour cela, il faut reconnaître que Bart De Wever a su mettre les points sur les « i » et va peut-être déclencher un réveil d'une Wallonie paralysée dans le rêve d'une belgique décédée en 1970 !
 

3/10/2010 - Il faut être deux pour danser le tango


Non, Wallonie 2010 ne se transforme pas en magazine des danses latino-américaines.

Cette phrase est une réponse de Di Rupo à un journaliste qui l'interrogeait sur la possibilité d'un accord de gouvernement entre lui et Bart De Wever. Cela ressemble à une invitation pressante. Mais qu'est le tango ?

Le tango est une danse qui se pratique à deux. C'est une suite d'improvisations dans le sens où les pas ne sont pas prévus à l'avance pour être répétés séquentiellement, mais au contraire où les deux partenaires marchent ensemble vers une direction impromptue. L'homme guide la femme, qui suit et se laisse aller langoureusement dans ses bras. La figure principale est le renversement en arrière de la danseuse qui s'offre ainsi totalement à son partenaire vainqueur.

Il faut avouer que cette réponse correspond très bien à la danse pratiquée par les deux partenaires, maîtres des négociations.

Notre nationaliste lance ses exigences comme un bon "matcho" flamand, l'élégant socialiste italo-montois papillonne avec le sourire, suit le mouvement imposé par son cavalier et s'incline à la fin de chaque figure.

Et comme le bel Elio ne se plie pas encore assez, le cavalier sûr de sa puissance mais aussi de sa séduction, n'arrêtera cette danse que lorsque sa cavalière criera grâce et s'offrira pantelante à cette virilité nordique.

Séduction, allez-vous me dire ??? Vous êtes fou.
Mais non la séduction n'est pas nécessairement physique. Elle peut se situer dans le statut social proposé par le séducteur.

Et la perspective de devenir le 1er ministre est certainement le rêve de n'importe politicien wallon
 

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Dernière modification : 30 mai 2011