Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

25/02/2010 - Nigel Farage a dit  "Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays."
 

Lors de sa première apparition au Parlement européen, Herman Van Rompuy, président européen permanent, élu probablement sous une amicale  pression de Nicolas Sarkozy er d’Angela Merckels, a été insulté par le chef de file des europhobes britanniques.

Nigel Farage - c’est le nom de ce député européen et co-président du groupe Europe libertés démocratie (ELD) – lui a adressé un virulent «  Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d'une serpillière humide et l'apparence d'un petit employé de banque ».

Dans le fond, il exprimait crûment ce que la presse internationale avait dit avec des gants, lors de son élection.

Le cadeau fait au Royaume-Uni en désignant en même temps une illustre inconnue, Catherine Ashton au poste de Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, n’a pas suffit à calmer l’ire de ce politicien britannique.

.« Moins connue qu’Herman Van Rompuy, il faut le faire, non ? », a-t-il précisé dans son intervention.

Il doit se rendre compte, comme beaucoup, que l’arrivée de ce personnage  qui, sur le temps limité à quelques mois d’un mandat de 1er ministre belge, a prouvé largement son manque de réactivité face aux groupes de pression de son gouvernement et son art de dissimuler les impasses qui attendent son pays natal. Il semble craindre que le couple Sarkozy-Merckels, patrons actuels des deux grandes puissances au sein de l’Union, ne profite de sa faible personnalité et du Traité de Lisbonne pour imposer leur suprématie sur les pays associés, et notamment sur le Royaume-Uni qui est toujours en pied en dedans et un pied en dehors de l’Europe.



Discours de Nigel Farage

Dans son discours, il a aussi adressé à Herman Van Rompuy un vibrant « Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays. »
Et là, il faut bien avouer qu’il est difficile de lui trouver un manque de lucidité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23/02/2010 - Un autre Belgique est-elle possible  ? Une Wallonie... sûrement !
 
RTL-Info publie ce jour un communiqué de B Plus sous le titre "Une autre Belgique est possible".

Sans vouloir peiner des citoyens belges certainement respectables et nostalgiques d'une certaine Belgique de Papa, il faut, hélas!, les démentir.

La Belgique, leur Belgique est décédée depuis longtemps, atteinte d'un nationalisme flamand outrancier, d'une démission des politiques wallons qui ont accepté un état fédéral injuste où la communauté minoritaire (les francophones, comme aime les appeler Maingain) est définitivement mise sous la coupe et la domination de la communauté majoritaire, les Flamands qui avaient et qui ont un poids électoral injustifié dans un régime où les régions devraient avoir la parité totale dans la représentation nationale.

Totalement aveuglés par le désarroi qui leur inspire le régime actuel, ils appellent ce que les royalistes français ont nommé la restauration.

Dans un couple désuni, dont l'époux sûr de sa force et de sa domination bat régulièrement sa femme, celle-ci doit-elle se soumettre jusqu'au dernier coup fatal ?  Peut-on l'encourager à continuer de subir ce calvaire sous prétexte qu'il est possible par la raison d'adoucir les rapports conflictuels et que c'est son mari qui dispose des revenus principaux du ménage. Malgré ce que ce mari lui a fait subir, elle est encore désirable et elle pourrait donc encore séduire un autre homme, riche et en meilleure santé qui pourrait lui assurer des jours meilleurs.

C'est le cas de la Wallonie et des Wallons qui hésitent encore à demander le divorce et à regarder vers la France. Pourtant, devenir le partenaire d'une république égalitaire, libertaire et fraternelle devrait les faire rêver. Appartenir à la cinquième puissance économique au monde, au lieu de se contenter d'une nation sur le chemin d'une faillite de plus en plus annoncée, quel changement d'horizon !

Le dernier exemple du besoin d'appartenir à une puissance tutélaire plutôt qu'à un état factice en déliquescence nous vient de Flandre. Kris Peters, si fier de sa région et de ses réalisations, l'avoue. Il n'a pu sauver Opel à Anvers parce que General Motor a préféré subsister dans un état puissant comme l'Allemagne.

Une autre Wallonie est-elle possible? 
Oui, une Wallonie moderne et forte si elle prend sa place comme région à part entière dans une France solidaire !
Quelle place ? Certainement une des dix premières régions classées par importance économique et sociale !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18/02/2010 - Plutôt la gare que la sécurité du rail ? Di Rupo va-t-il choisir ?
 

Dans un communiqué signé par 4 parlementaires Ecolo et Groen, les verts  appellent à une réflexion sur la sécurité et l'orientation des investissements. Ils soulignent notamment que « des investissements colossaux ont été réalisés par la SNCB dans certains projets alors que la sécurisation du réseau et la qualité du service proposé aux navetteurs progressent trop lentement ». Selon eux, il faut « retrouver une certaine sobriété et un sens des priorités pour permettre la modernisation » du réseau.

Ronny Balcaen, député fédéral Ecolo, désire une bonne utilisation des moyens.  Il déclare « S'il s'avère qu'il faut faire un choix entre une belle gare et la sécurité des voyageurs, notre choix ira toujours à la sécurité des voyageurs ».

L’on sait que le débat qui s’est instauré sur la future gare Calatrava de Mons, énerve Elio Di Rupo, le bourgmestre de Mons, qui a mis toute son autorité de  Président du PS au service de son prestige.

Bourgmestre de la capitale européenne de la culture en 2015, « c’est chiant, non ? » comme aurait pu le dire Jack Lang, son frère de cœur français.

Il veut sa gare et pas au rabais. L'investissement serait de 110 millions d'euros, le tiers du coût de la nouvelle gare des Guillemins.  Mais l’on connaît la technique des dépassements de budget, rétorquent ses adversaires, témoins de l’alourdissement spectaculaire de la facture liégeoise.

Mais Ronny Balcaen modère ses propos, la température ambiante entre les partenaires de l’Olivier wallon étant déjà en surchauffe. La remise en cause du projet Calatrava à Mons " n'est pas d'actualité ». Mais il ajoute tout de même : « Il faut en tout cas qu'on se penche sur la question. Après la catastrophe qu'on vient de connaître, on ne comprendrait pas que l'on ne puisse pas remettre en débat certains choix... ".

Polémiquer sur l’accident ferroviaire qui a eu lieu à Halle ne doit pas être une attitude politique, mais il serait incompréhensible de ne pas mettre en cause les faits qui conduisent à ce genre de catastrophe humaine.

Pourquoi la France est-elle, malgré ses faiblesses au niveau de la modernisation de ses lignes régionales, dotée totalement de ce système de sécurité que la SNCB promet terminé en 2013.

Question de préférence pour des investissements d’image pour la satisfaction d’égo politicien, plutôt que de sécurité pour la vie courante des citoyens ?
 

 

16/02/2010 - Aujourd'hui... Rejoindre la douleur des victimes et de leur entourage
 

Il est bon de parfois quitter la polémique pour rejoindre la douleur des autres.

Celle qui touche d'innocentes victimes d'un destin aveugle.

La catastrophe ferroviaire de Halle est de celle-là.

Wallonie 2010 s'associent au deuil qui frappe les familles
et compatit à la douleur de ceux qui ont été frappés dans leur chair.

Il y a quelques jours, Liège, ma ville, a cruellement été touchée et une solidarité active s'est instaurée.

C'est le vœu que je forme aujourd'hui du fond du cœur ...

 Que la même fraternité anime les lecteurs de ce site.

                                                                                                                                         Le rédacteur en chef


 

 

13/02/2010 - Une nouvelle petite "bombe" flamande ?
 

Le conflit d'intérêts ne pourra pas être évité entre la Flandre et le fédéral si Joëlle Milquet,  la ministre de l'Emploi, persiste dans sa volonté de supprimer la prime pour le groupe cible des plus de 50 ans, ont affirmé vendredi des parlementaires flamands Sp.a et N-VA.
L’ ordre du jour  du Conseil des ministres avait vendredi l'approbation en deuxième lecture de la simplification des plans d'embauche.

Le gouvernement flamand a déjà menacé d’un conflit d'intérêt à propos  des plans d'embauche pour les jeunes travailleurs et les chômeurs de longue durée. Un accord était alors intervenu après l'intervention d’ Yves Leterme. Peter Vanvelthoven, (Sp.a)  ainsi que Bart Van Malderen ety Matthias Diependaele (N-VA) ont relancé l'idée d'un conflit d'intérêt vendredi  « si la ministre fédérale persiste dans sa volonté de supprimer la prime pour le groupe cible des plus de 50 ans ».

Le gouvernement fédéral a décidément fort à faire pour calmer les "impatience de crise institutionnelle" de la N-VA !
Ira-t-on jusqu'en 2011 ?
 

 

12/02/2010 - Dérapage injurieux et ingérence politique d'un ministre d'état belge
 

Guy Verhofstadt, ex-premier ministre Open VLD et chef du groupe libéral au Parlement européen, a osé déclarer dans une tribune publiée aujourd'hui dans le quotidien  Le Monde que le débat sur l'identité nationale en France montrait qu'il « y a décidément quelque chose de pourri en République française", devenue "source d'accablement pour ses amis ».

Toujours aussi injurieux envers la République et son gouvernement, il va encore plus loin en précisant que  « Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration (...). Elle est source d'accablement pour ses amis, qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale ».

Enfin ce ministre d’état d’un état fédéral inégalitaire entre les régions qui la composent a le culot de fustiger un débat qui "a remis les thématiques d'extrême droite au premier plan" et estime que les discussions "de sous-préfecture" organisées par le gouvernement et le site internet du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale sont devenues "un défouloir au remugle vichyste".

Les dernières remarques sont particulièrement mal venues de la part d’un élu de Flandre dont la politique régionale crée actuellement une ségrégation entre citoyens de première qualité (du cru de préférence) et de deuxième choix (les francophones en particulier). Le traitement (et le mot est cruel) dont sont victimes les habitants de la périphérie de Bruxelles, capitale européenne en est une preuve évidente.

L’énergumène politique (énergumène, car si la diplomatie française était chatouilleuse, elle rappellerait son ambassadeur pour exiger, au minimum, des excuses) est donc particulièrement mal placé pour émettre ce genre de critiques nauséabondes.   

Au nom des Wallons attachés profondément aux Valeurs de la République Française, je présente toutes nos excuses à Monsieur le Président de la République, à son Premier Ministre et à son gouvernement, pour l’affront que leur a été fait par un élu belge, ministre d’état de surcroit !

11/02/2010 - En Belgique, arrêterons-nous le compte à rebours d'une catastrophe annoncée ?
 

Yves Leterme, premier ministre fédéral a déclaré ce jeudi que la Belgique était  "prête à prendre ses responsabilités" pour venir en aide à la Grèce, dans le cadre d'un effort coordonné des pays de la zone euro.

« Je suis pour un effort coordonné au niveau européen", a-t-il dit à quelques journalistes présents.

« Tout soutien financier est toutefois conditionné à un effort crédible d'Athènes pour ramener son déficit public à des proportions plus raisonnables », a-t-il ajouté. Toutefois, il s'est montré réticent à une intervention du Fonds monétaire international (FMI), sans toutefois l'exclure catégoriquement.

Ce premier ministre, a-t-il eu les conseils éclairés de sa nounou qui s’occupe de l’institutionnel, mais qui préside également le conseil d’administration de la banque DEXIA, ou envisage-t-il que la même question pourrait se poser d’ici peu à la Belgique ?

Car si la situation de la Grèce est préoccupante sur le plan budgétaire, les journalistes belges toujours bien orientés citent également l’Espagne, le Portugal et l’Italie.

Mais ils semblent oublier dans quel état sont les finances d’une Belgique en état de délabrement accentué.

Ces déclarations d’un Leterme relèvent du dicton « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ».

Le déficit de la Belgique fédérale est en hausse constante, le gouvernement se contentant de saupoudrer un peu partout le peu d’argent qui rentre dans les caisses.

Ne parlons même pas des trous prévisibles de la sécurité sociale et du problème des pensions. Nos gouvernants nous parleront de la crise économique mondiale pour les excuser.

Mais la police et les pompiers manquent de moyens, la justice n’est plus à même d’exécuter toutes ses condamnations, l’enseignement se fait dans des locaux, parfois à la limite de l’insalubrité et nos routes sont devenues des véritables pistes de savane qui se transforment en pistes de la toundra dès qu’il y a le moindre flocon de neige.

Nous sommes en état de faillite virtuelle et ce n’est pas la présence d’un Van Rompuy à la présidence de l’Europe qui nous épargnera sa déclaration le temps venu ?

Je comprends donc sa peur de l’intervention musclée éventuelle du FMI. L’on sait que les mesures drastiques qu’il impose aux pays en redressement sont cruelles et brutales.

Et cette intervention, si elle se faisait chez nous, non seulement créerait non seulement des troubles sociaux indescriptibles, mais mettrait en grave danger la carrière (confortable) de tous nos politiques qui nous jouent des berceuses depuis des années et risquerait de faire exploser ce royaume divisé.

Demain, il risque d’être trop tard pour réagir . Quand les élus honnêtes de toutes tendances vont-ils se révolter contre cette tragi-comédie d’un état totalement aux mains des présidents de partis ?

C’est la question que l’on se pose avec une angoisse grandissante !

10/02/2010 - Après le choix d'un Van Rompuy sans saveur, l’Europe adopte le surréalisme belge


C’est fait, L’Europe, par l’entremise  du jury de sélection des capitales européennes de la Culture, a choisi sa Miss Culture 2015 belge.

Enfin « choisi » est un terme surréaliste pour un concours où il n’y a qu’une ville candidate, les autres ayant été gentiment (ou moins gentiment) priée de ne pas se présenter !

Un concours réservé à une seule candidate, voilà qui ne relève pas d’un exemple d’émulation citoyenne européenne.

Bien sûr, je peux comprendre que le meilleur moyen de gagner est d’éliminer tous les concurrents avant l’épreuve, mais cela est-il éthique qu’un jury dit « indépendant » accepte cette parodie ?  Quand il n’y a qu’un seul candidat, il ne devrait pas y avoir remise de prix puisque la compétition n’a pas eu lieu.

La bonne manière  de gagner le championnat européen pour le Standard serait donc de se présenter seul sur le terrain et gagner faute d’équipe adverse à lui opposer ?

Je vois déjà certains titres publiés dans les médias avec la même considération.

 « Notre champion cycliste belge gagne le Tour de France, étant le seul sur la ligne de départ » ou
« Participez à notre grande tombola promotionnelle dotée d’un prix d’un million d’euro. Il n’y aura qu’un seul participant admis et gagnant : VOUS ! »

Cette acceptation d’un jeu truqué est un déshonneur de plus pour l’Europe et une piteuse image pour la Ville de Mons et son bourgmestre. « A vaincre sans péril, l’on triomphe sans gloire » disait le héros du Cid. Mais dans le cas de ce concours qui n’en était pas un, il n’y a ni gloire, ni victoire. Juste la réception d’un titre non mérité puisqu’il n’avait pas lieu d’être donné. Un accord politique intérieur conclus n’est pas un critère d’attribution pour un jury.

"Dans le processus de six ans de travail, il y a eu des moments-clés, des passages difficiles, mais Mons a franchi les étapes une à une, et a élaboré son projet comme s'il y avait d'autres villes belges candidates", aurait déclaré M. Di Rupo qui n'a décidément pas peur de se ridiculiser. Encore heureux, car je me demande ce que Mons aurait fait, si Liège, Namur et Charleroi avaient pu concourir.

Le jury de sélection des capitales européennes de la Culture, s’il avait eu un tant soit peu le respect de ce concours, aurait dû refuser d’attribuer le titre à un seul candidat.

Mais il y a longtemps que l’Europe et que la politique belge s’écartent du citoyen et de ses sentiments profonds !

it
09/02/2010 - Mais quand notre démocratie va-t-elle enfin raisonner en termes de laïcité !


Le sénateur libéral Alain Destexhe (MR) regrette le choix fait par Ecolo d'envoyer Fatima Zibouh, une femme portant le voile, au conseil d'administration du Centre pour l'égalité des chances et de lutte contre le racisme.

 "Outre le signal négatif que représente ce type de nomination pour toutes les jeunes filles et toutes les femmes contraintes de porter le foulard, ce type de décision est également totalement en porte-à-faux par rapport aux exigences de neutralité et d'exclusion des signes religieux de la sphère publique, notamment dans l'administration", a-t-il affirmé dans un communiqué.

 Mardi, le site internet "parlemento.com" a indiqué qu'Ecolo avait choisi Fatima Zibouh pour succéder à Zakia Khattabi à un poste d'administratrice suppléante du Centre. "Fatima Zibouh a été sélectionnée sur la base de ses compétences. Aucune autre considération n'est intervenue dans ce choix comme dans celui que nous faisons pour tous les autres mandats", a expliqué le porte-parole du parti.

D’accord, le voile, signe distinctif religieux  peut être porté chez Ecolo. Mais dans ce cas, il faut que Jean-Michel Javaux porte désormais au cou un croix chrétienne de bonne dimension pour faire plus équilibré. Il a eu l’occasion de faire son « coming out » religieux. Il serait bon de créer maintenant un équilibre réel  de croyances au sein de ce parti si diversifié. 

Même Josy Dubié trouve qu'il y a de l'exagération. Je suggère donc à Ecolo de se mettre en quête d’un juif, d’un boudhiste, d’un protestant et aussi d’un athée, reconnus et identifiés pour donner au parti une égalité des chances au membres de ce parti au niveau philosophique !

Mais les Verts, tout comme le CDH et le PS, poursuivent leur tentative d'introduire des accommodements raisonnables en Belgique et contribuent ainsi au renforcement du religieux dans la sphère publique, soi-disant neutre. 

 Et ce n’est pas le député CDH Georges Dallemagne avec l’introduction d’une proposition de loi à la Chambre visant à interdire la burqa dans l'espace public qui amènera à une vraie laïcité, respectueuse de la liberté de chacun dans la vie privée et prévenant tout conflit philosophique dans le domaine de la vie publique.

 En effet la burqa (et le niqab ???) interdit(s), une voie royale s’ouvre pour tous les ports distinctifs de religion. Ne serait-ce pas l’effet désiré par un CDH qui compte une parlementaire voilée également ?
 

08/02/2010 - Il y a l'humanisme des "Lumières" et celui de Milquet, plus improbable !


Dans son entretien de dimanche avec Pascal Vrébos sur RTL-TVI, Joëlle Milquet , présidente du CDH,  a montré la limite de sa culture française. En exemple d'humanisme, elle a cité la résolution du problème des "sans-papiers".

Il était bon de rappeler la définition du mot humanisme à cette égérie politique qui le confond avec compassion. Vous la trouverez ci-contre.

En prônant une solution humaine à ce problème, elle ne s'occupe pas de leur épanouissement que je sache, mais juste d'un peu de confort matériel.

S'occuper du problème de ces illégaux est peut-être faire preuve de charité, mais certainement pas d'humanisme.

De là, à, en arriver à se poser des questions sur la véritable orientation idéologique du CDH, il n'y a qu'un pas. Comme sa présidente confond allègrement des notions, sinon opposées mais néanmoins différentes, son message n'est-il pas trop brouillon?

A la question du journaliste de quel humanisme, elle se targuait, celui du 17e siècle, celui des lumières, elle se projeta dans un humanisme futur de pacotille, celui des dames patronnesses, revues et modernisées par la mondialisation.

A force de jouer à la bonne Samaritaine, son argumentation devient celle du bazar parisien du même nom, l'on y trouve pratiquement tout et pour tous les goûts.

Et c'est là, peut-être son désir réel, convaincre tout le monde que sa présidence est la plus éclairée de toutes, surtout depuis qu'elle a transformé un parti chrétien en parti "humaniste". Cela permet de ratisser large et d'avoir même une parlementaire voilée!
 

06/02/2010 - Le Parlement wallon s'amuse, la rigueur y serait de mise pourtant !


Molière a fait dire à Tartuffe
Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.

Est-ce cette citation classique qui a inspiré Gilles Mouyard, député wallon qui  a sûrement eu le privilège de voir la présidente du Parlement wallon allaiter son bébé lors de l’assemblée constitutive ?

Les pensés coupables lui sont apparemment venues puisqu’il a envoyé un SMS admirateur lui signalant «  c’est vrai que tu as un beau cul ». Admirateur d’un publicité culte, il a dû se rappeler la fameuse campagne publicitaire « Aujourd’hui, je montre le haut. Demain, je montrerai le bas ».
Pour plus de détails, cliquez sur l'illustration.

Mais cette vertueuse écolo n’a pas joué le jeu  elle n’aime pas que l’on admire le bas. Elle a donc prévenu « Je consigne ce message. S'il y en a un deuxième, je porterai plainte pour harcèlement sexuel ».

Cela démontre à volonté la hauteur des débats de ces gouvernants plus intéressés par l’état de leurs réflexions (ironiques ? humoristiques ?) que par celui des trous du budget ou de nos routes.

A quand la création d’une rosière wallonne qui pourrait être chapeautée par Madame de Fontenay ?
 

05/02/2010 - Les ministres wallons ne peuvent pas vivre sans la Flandre !


Malgré un contexte concurrentiel, Jean-Claude Marcourt veut travailler en se serrant les coudes avec les Flamands, selon Le Soir et Vers L'Avenir.

Jean-Claude Marcourt,  ministre de l'Economie, de l'Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine de la Région wallonne annonce vouloir travailler avec Kris Peeters, premier ministre du gouvernement flamand  "dans la perspective de la présidence belge de l'Union. Dans ce cadre, il faut que nos trois régions essaient d'avoir une affirmation de politique industrielle commune liée au développement durable", déclare Jean-Claude Marcourt.

Après Rudy Demotte, président de la région Wallonne, qui avait créé des lignes d’autobus vers la Flandre pour tenter d’exporter ses chômeurs vers elle, sans grand succès d’ailleurs, c’est Jean-Claude Marcourt qui tend la main à la région concurrente de la Wallonie,  cette région qui revendique tenir un gros 80% des exportations belges, qui organisent des manifestations commerciales flamando-néerlandaises à New York.

Décidément, l’aveuglement de nos hommes politiques devient de plus en plus nuisible à la Wallonie.

Vont-ils encore longtemps s’accrocher à une ridicule locomotive flamande qui s’essouffle  alors qu’ils pourraient tenter d’accrocher notre wagon à un super motrice, cinquième puissance mondiale ?

C’est une trahison des Wallons qui leur accordent encore une « petite » confiance. Mais pour combien de temps encore ?
 

03/02/2010 - Pour augmenter le mépris des Wallons, un nouveau mot la "wallonisation"
 

C'est un article de Bernard Demonty et de Dirk Vanoverbeke, paru dans Le Soir de ce jour qui le dit.

Un nouveau mot est entré dans le vocabulaire flamand : "wallonisering",  la wallonisation. " Peu amène pour le Sud, il désigne une économie bureaucratisée, en proie a une poussée de chômage incontrôlable. Derrière le mot, il y a le doute, qui s'installe en Flandre. Le modèle a-t-il vécu ?" s'interrogent-ils.

" Et le concept, sinon le mot « wallonisation », si dénigrant soit-il pour le Sud, est sur toutes les lèvres. Il apparaît dans le discours médiatique, patronal, mais aussi politique." ajoutent-ils.

L'on savait qu'Yves Leterme avait parlé de la Wallonie comme un sac de cailloux sur le dos de la Flandre. On subissait depuis longtemps l'image projetée par nos voisins du nord de paresse, de manque de volonté, de besoin d'assistanat et aussi d'incapacité intellectuelle d'apprendre une autre langue des Wallons.

Aujourd'hui, ces messieurs, si fiers de leurs réalisations et de leurs capacités intellectuelles commencent à douter de la gestion politique de la Flandre et pour désigner cette incapacité parle de "wallonisering".

Quel mépris pour nous ! Quel projection pour insister sur nos incapacités notoires.
Il est vrai que la gestion wallonne laisse à désirer fortement, mais de là à créer le mot qui tue !
Mais ces Flamands, si orgueilleux de leur personne, oublient-ils qu'une grosse partie du drame wallon provient de la flamandisation de la Belgique.


 Pour voir l'article, cliquez sur la photo

D'accord pour notre bêtise aussi. Les syndicats francophones manifestent contre la fermeture d'Opel Anvers, mais les gens de Sidmar ont-ils arrêté le travail par solidarité avec les fermetures d'Arcelor-Mittal  en Wallonie ?
 Le principal défaut des Wallons ? Une certaine naïveté devant l'inélégance flamande !
 

02/02/2010 - Pouvait-on imaginer encore un peu de résistance chez les Wallons ?


Marianne Thyssen, la présidente du CD&V,  dit ne pas comprendre l'attitude frileuse des francophones en matière institutionnelle. "J'aimerais comprendre car je pourrais alors au moins tenter d'y faire quelque chose", a-t-elle déclaré dans une interview du journal Le Soir. 

Marianne Thyssen y souligne que les Francophones ne doivent pas redouter "l'abandon". "Un petit pourcentage de Flamands veut scinder le pays. Le CD&V n'a jamais dit qu'il voulait faire cela. Le réformer, oui, pour mieux le faire fonctionner", a-t-elle ajouté , évoquant "le fédéralisme de collaboration" et précisé que "si les structures ne correspondent plus à la réalité, il faut les changer".  La chose la plus importante à ses yeux est de "rétablir la confiance entre les communautés".

A propos de  BHV, la présidente du CD&V a qualifié de "complètement fantaisiste" l'information publiée la semaine dernière par La Libre Belgique qui mentionnait que le plan de Jean-Luc Dehaene consistait à reporter la scission de l'arrondissement à la prochaine négociation gouvernementale après les élections de 2011.

Ses commentaires amènent à deux réflexions.  

D’abord son incompréhension d’une résistance wallonne face à un pouvoir flamand qui phagocyte les institutions belges institutionnelles et privées. Les Flamands pensaient bien  avoir anesthésié les Wallons, mais ils ont encore quelques véléités de résistance.

Ensuite, le CD&V se rend compte de l’impopularité en Flandre d’un report de la scission BHV et de l’impact négatif pour lui du report de certains de ses électeurs vers les sirènes du NV-A, du Vlaams Belang et même de la Lijst De Decker.

Moralité, la tempête ne fait que s’approcher. Mais elle risque d’être conséquente !



Silence,
les Wallons ne sont pas encore
otalement endormis !

 

ARCHIVES
              

 

phpMyVisites

 

Envoyez un courrier électronique à rene.thirion@wallonie2011.eu pour toute question ou remarque concernant ce site Web.
Copyright © 2011 René G. Thirion
Dernière modification : 30 mai 2011