Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Quelques nouvelles et commentaires

30/09/2009 - Pas d'argent pour les enseignants, mais bien pour le Congo
 

D’après RTL-Info, Herman Van Rompuy, le premier ministre a affirmé mardi soir à Uccle, lors d’une rencontre avec une délégation d'hommes d'affaires congolais en visite pour trois jours en Belgique :  "J'espère que l'on pourra faire beaucoup pour le Congo et le peuple congolais".

"Espérons que 2010 sera une très bonne année pour les relations belgo-congolaises", a ajouté M. Van Rompuy.

C’est magnifique que ce chef de gouvernement belge ait beaucoup d’espoir concernant les relations avec la République « démocratique » du Congo et aussi l’espoir de « faire beaucoup » pour elle. Quand l’on sait ce que coûte à l’Etat belge les bonnes relations entretenues à coup de cadeaux financiers.

Un exemple ? D’après allAfrica.com en date du 14 septembre 2009, la chancellerie belge à Kinshasa vient d’annoncer un don d'une hauteur de 20 millions d'euros à la République démocratique du Congo par le Royaume de Belgique. Son communiqué précise que cet argent est destiné à financer les salaires des enseignants congolais. Particulièrement ceux du secteur primaire et secondaire. Ceci dans le cadre du Projet d'urgence d'atténuation des impacts de la crise financière.

Merveilleux, n’est-ce pas au moment où veut pratiquer des coupes sombres dans l’enseignement belge.


Mais cela favorise surtout l'entrisme d'hommes d'affaires belges comme Georges Forrest qui, malgré la déprime dans l’industrie minière congolaise, annonçait en avril 2009 un accord avec le groupe sud-coréen K-Water pour un total de 650 millions de dollars dans les mines et l’énergie et qui veut construire la première usine de superalliage de cobalt en Afrique. ( Voir l'article de Jeune Afrique). Evidemment, 20 millions d'euros, c'est une goutte d'eau dans l'océan du déficit budgétaire, mais un goutte plus une goutte forme vite un ruisselet qui, ajouté à d'autres, devient un fleuve dans lequel le pays se noie.

Décidemment, nos gouvernants n’ont pas encore compris que nous les avons élus pour s’occuper de notre pays, avant tout !
 

ys
29/09/2009 - L'escroquerie du combat de la pollution
 

La pollution menace notre monde, c''est un fait indéniable ! La plupart des habitants de nos pays occidentaux sont prêts à faire des sacrifices dans leur manière de vivre pour éviter la catastrophe annoncée.

Cette prise de conscience est devenu la justification pour ce nouvelles taxes qui mettent à mal le budget des ménages .

Mais les citoyens sont-ils devenus aveugles ? Sont-ils devenus des zombies pour ne pas voir l'escroquerie moral qui se cache derrière la fiscalité verte ?

Hier, Bernard Clerfayt annonçait comme piste de lutte contre la pollution une hausse importante de taxes sur le diesel. Devant la réaction des automobilistes, il est revenu en arrière. Au temps pour moi ! Cherchons une autre piste.

Une autre piste pour lutter contre le Co2 ? Ou simplement pour combler le trou que nos politiciens ont creusé dans les finances publiques, avec une justification "verte" à la clé ?

Si c'est la lutte contre la pollution qui est leur préoccupation majeure, pourquoi la mener par de taxes et impôts qui n'ont qu'un résultat réel, l'élargissement du fossé entre les nantis et les autres.

En effet, la possession d'argent devient un permis de polluer autant qu'on le désire. Un peu comme ces chasseurs occidentaux paient pour tuer du gibier en Afrique dont il n'ont que faire sauf le plaisir de tuer, alors que les indigènes sont mis en prison pour avoir braconné un animal qui leur était nécessaire pour se nourrir et survivre !


Nos politiques en sont conscients, mais préfèrent une société à deux vitesses, le monde des seigneurs où ils s'installent avec délectation et les manants qui sont corvéables à merci !

Alors, vous qui avez demandé des responsabilités politiques à des électeurs qui vous ont fait confiance, cessez d'agir en jocrisse. Vous voulez nous prendre l'argent dont vous avez besoin pour réparer vos erreurs passées, faites-le à visage découvert et non masqué par un masque écologique.

Alors que vous demandez de s'éclairer moins, de se chauffer moins, de rouler moins au citoyen lambda, vous continuez à tolérer des compétions automobiles, des exhibitions  aériennes, des importations de légumes et de fruits venant  du bout du monde concurrencer ceux de nos producteurs. Et la liste est encore longue.

Mais tant va la cruche à l'eau, qu'elle finit par se briser.
 

26/09/2009 - Et alors ? Et alors ? Daerden va arriver sans s'presser !
 

D'après RTL-Info, les pensions 2010 d'environ 47.000 fonctionnaires des pouvoirs locaux en Belgique sont menacées.

Il manquerait 130 millions d'euros pour les payer, récrit ce samedi le quotidien Le Soir dans ses colonnes.Pour combler ce trou, les grandes villes devraient augmenter de 11% leur contribution au fonds de pension de l'Office national de sécurité sociale des administrations provinciales et locales (ONSS-APL).

Sans intervention de l'Etat fédéral, le taux de cotisation à ce fonds de pension risque en effet de passer de 34,5% à 46% en 2010. Cela signifierait une augmentation de 33,5 millions d'euros à Anvers, de 9,5 millions d'euros à Bruxelles, de 10 millions d'euros à Charleroi et de 6 millions d'euros à Liège. Une charge supplémentaire intenable pour les finances locales.

Le quotidien ajoute que les réserves du fonds de pension étant épuisées, c'est du fédéral que devra venir la solution, et plus spécifiquement du ministre des Pensions, Michel Daerden. Le cabinet de celui-ci planche sur une sortie de crise, affirme Le Soir, "mais rien n'est encore très limpide". Ce commentaire laconique évoque la fameuse chanson d'Henri Salvador, Zorro est arrivé !

C'est donc l'Etat fédéral qui devrait prendre en charge ce déficit, lui qui tombe dans un gouffre financier sans fin. Lui qui demande la contribution des communautés, des régions, des province et des communes pour une art également à 35%

Mais quel est ce cirque belge qui consiste  à demander à l'emprunteur, l'argent qu'il sollicite ? Une nouvelle forme de cavalerie comptable ? Car comment expliquer que l'état fédéral qi n'arrive pas à boucler son budget sans avoir à recourir à des taxations nouvelles et à l'emprunt, va d'autre part prêter ou donner généreusement des fonds qu'il ne possède pas ?

Mais confiance, notre Daerden est là. Un petit coup de sa calculette magique qui a si bien endetté la Région Wallonne et tout sera arrangé sans problème majeur. Tout le monde aime Papa. Oui mais pour combien de temps encore ?
 


24/09/2009 - Un grand homme wallon enfin reconnu par la Flandre
 
Si l'allocution de Rudy Demotte faite à Namur lors des fêtes de Wallonie,est un exemple de la plus belle langue de bois possible,  ("Ne craignons pas de parler de rigueur. Nous sommes tenus de faire mieux avec moins, c'est un gage de bonne gouvernance"), n'a pas convaincu les Wallons, ses larmoiements sur la nécessaire solidarité pour les travailleurs wallons de la Sonaca ou flamands d'Opel ont dû toucher le nord du pays.

En effet, le quotidien La Meuse nous le révèle aujourd'hui, Rudy Demotte est le chouchou des Flamands.

Est-ce réellement un bon point pour le ministre-président apprécié pour les nombreuses initiatives prises pour servir les intérêts de la Flandre ?

L'envoi de chômeurs wallons vers des postes de travail non-qualifiés en Flandre, les tentatives désespérées du Forem pour former les demandeurs d'emploi à la pratique du néerlandais ce qui ne leur offre pas de grandes possibilités de promotion, la langue de plus en plus utilisée étant l'anglais, tant en commerce, qu'en nouvelles technologies, le recrutement de cueilleurs de pommes wallons sont autant de signes d'une vassalisation à la Flandre souveraine.

J'attends avec impatience le premier logiciel informatique "made in Flanders"
La grande tentative de ce genre, la "Language  Valley" a conduit à un immense scandale financier où des milliers de petits actionnaires se sont trouvés grugés par une croyance aveugle dans la toute puissance flamande.


Un ministre-président wallon plébiscité par les Flamands, une présidente du parlement wallon qui vient ouvrir la première séance en allaitant son enfant devant des élus ébahis par cette nouvelle méthode de communication avant de repartir prendre son congé d'allaitement, un ministre qui remet en question l'accord de la précédente législature sur l'agrandissement vital de l'aéroport de Charleroi, c'est un véritable inventaire à la Prévert !

Oui, le cirque wallon va continuer son triste spectacle fait de faux-semblants, de querelles de chapelles, de mise en avant, même si cela se fera au détriment de l'intérêt public.  A suivre  !
 

23/09/2009 - Elio Di Rupo ou la folie des grandeurs
 

D’après une information de la RTBf parue hier, Elio Di Rupo ne veut pas d’une gare au rabais, une gare qui coûterait trois fois moins cher que celle de Liège, pourtant dessinée par Santiago Calatrava, lui-même.

Alors que les infrastructures liégeoises ont coûté près de 350 millions d’euros, celles de Mons ne devraient coûter que 110 millions d’euros, un investissement entièrement supporté par la SNCB et qui évidemment détournera une partie des budgets prévus pour l’ensemble de la mobilité ferroviaire qui en a pourtant bien besoin !

Cette gare devrait voir le jour d’ici fin décembre 2014 et Elio Di Rupo, LE bourgmestre de Mons, exige que les délais prévus soient respectés.

Évidemment, Mons devrait être capitale européenne de la culture en 2015, puisque ce président du PS a bloqué, avec la complicité des élus de son parti et du CDH, la candidature de Liège qui, sans cela, l’aurait probablement emportée sans grande difficulté !

Elio Di Rupo voit cette gare qui ressemblera à un dragon déployant ses ailes comme une des portes d'entrée de SA capitale européenne dont il sera la glorieuse figure de proue !

Que Di Rupo nous joue la folie des grandeurs comme une mauvaise copie de De Funès, soit. Mais est-ce judicieux de vouloir une extravagance financière de plus au moment où la Belgique est en crise, que l’on licencie force de travailleurs, que certains ont de plus en plus de mal à vivre décemment et que l’on est socialiste ?


Pour nous Wallons, la vraie capitale de la culture se situe à Paris

Mais Liège l’a bien eu, nous dira-t-il, oubliant que sa construction a commencé il y a plus de 8 ans, moment où la crise ne frappait pas le pays. Mais quand le narcissisme et l’égocentrisme s’en mêlent, la raison disparaît rapidement.

Mais que ne ferait-on pas en Belgique et à la SNCB pour satisfaire l'oligarque du boulevard de l'Empereur ?
 

22/09/2009 -  Mais qui gouverne la Wallonie ? Demotte ? On peut en douter !
 

Voici un extrait de L'Union-L'Ardennais, quotidien français qui va désabuser énormément de Champagnardennais sur les rapports entre la Wallonie et leur Région, si proche et tellement désireuse de les améliorer.

«  Dans les discours prononcés lors de la cérémonie officielle du Parlement wallon, sur les hauteurs de la citadelle namuroise, il a aussi été question de la ligne ferroviaire 154 qui relie Dinant à Givet (Ardennes), désaffectée depuis maintenant vingt ans.

« C'est l'heure des choix, l'heure des décisions, a déclaré l'écologiste Emily Hoyos, la nouvelle présidente du Parlement wallon. La survie d'une agriculture à taille humaine, les défis sociaux, économiques, institutionnels et écologiques constituent nos préoccupations. Quant à la ligne Dinant-Givet, gageons que ce débat n'est pas clos. »  (Ce qui doit bien l’embêter, car Ecolo lors de sa campagne électorale s’était engagé dans la bataille pour la réouverture – NDLR)

De son côté, le ministre-président socialiste Rudy Demotte s'abstient de tout commentaire. « Il s'agit d'un dossier qui restera à l'appréciation des parlementaires », répond-il. (Dans le fond, un ministre président qui n’a pas de projet stratégique pour sa région  - NDLR)

La frilosité wallonne dans ce dossier ne manque pas de préoccuper le conseil régional de Champagne-Ardenne.
« Je reste convaincu que cette ligne qui doit permettre la liaison entre Namur et Reims est une nécessité, commente Jean-Paul Bachy. Nous ne nous positionnons pas en concurrent, mais en partenaire. Côté français, ce projet est inscrit au contrat de développement économique des Ardennes et une étude de faisabilité de la réouverture de la section est en cours, sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat français. La Région Champagne-Ardenne investit 240 millions d'euros (2000-2010) pour le matériel roulant ferroviaire et assure annuellement 90 millions d'euros en charges d'exploitation. »

Et le président d'ajouter : « Notre région est, par conséquent, un partenaire sérieux et conscient du rôle majeur qu'elle a à jouer dans les développements futurs de ce projet. Cette liaison constitue un élément supplémentaire de tout ce qui peut ouvrir la Champagne-Ardenne vers le Nord, et inversement. La Wallonie a tout à gagner dans une ouverture vers Charleville-Mézières et Reims. »

Et si l'on échangeait Demotte contre Bachy ? Pauvre Région Champagne-Ardennes, mais bienheureuse Wallonie !
 

21/09/2009 -  Emily Hoyos ? Est-elle vraiment aussi ignorante ?
 

C’est bien parti ! Le parlement wallon est dirigé par une écolo prête au grand écart avec les Flamands.

Lors des discours officiels à Namur, Emily Hoyos, la nouvelle présidente du parlement, au contraire de ses prédécesseurs José Happart et Robert Collignon, tous deux animés d’une fibre régionaliste bien naturelle, s’est engagé résolument dans une voie belgicaine.

La Wallonie, a-t-elle déclaré, n’a pas peur du dialogue avec les autres régions.  Elle appelle de ses vœux « la construction d’un état fédéral plus abouti fondé sur les entités, Régions et Communautés, capables de travailler en bonne intelligence, au service de tous les citoyens du pays ».

Elle n’a pas peur du dialogue, dit-elle, niant ainsi l’évident étranglement de Bruxelles et la colonisation déjà engagée de la Wallonie. Elle oublie aussi l’écrasant rapport de force existant avec une région flamande qui clame, à juste titre, représenter plus de 80% des exportations de la Belgique.

Elle omet de préciser qu’au Parlement fédéral, la région flamande domine les deux autres régions en nombre d’élus et a, par conséquent, la capacité de faire passer n’importe quelle loi préjudiciable aux Wallons.

Je dis que les électeurs ont envoyé des illuminés au pouvoir et que notre seul espoir d’éviter une main-mise supplémentaire sur notre région réside dans le MR, qui veut marquer une opposition musclée pour des raisons électorales, mais qui seront peut-être un frein à ces politiques prêts à vendre notre peuple pour des raisons de belgitude à défendre.

Mais la belgitude, qu’est-ce sinon trois cultures  différentes que l’on fusionne pour en faire une bouillie sans goût où l’inculture devient une forme artistique qui convient aux plus médiocres !

Pauvre Wallonie !  Wallons-nous, était le titre d’une revue humoristique qui risque désormais de s’appliquer à un cirque où le coq wallon sera jeté en pâture au lion flamand !
 

20/09/2009 -  Fêtes de Wallonie ?

Que dire d'autre des Fêtes de Wallonie. D'abord leur nom est déjà tout un symbole:
L'expression "Fêtes de Wallonie" signifie les fêtes qui se déroulent en Wallonie, alors que notre expression à nous qui revendiquons notre appartenance, ce serait plutôt "Fête de la Wallonie" qui signifie clairement que c'est notre terroir, nos racines que nous fêtons!

Mais hier à Namur ce fut plutôt la fête des politiciens. Avec un courant d'air froid qui souffle sur l'Olivier naissant. Milquet accrochait Javaux pour ses mises en avant dans la presse.

Kris Peeters, le ministre- président flamand, dont le parti estime que les Wallons sont un boulet pour la Flandre, siégeait au premier rang, sans doute pour voir comment l'on dilapidait l'argent flamand chez nous.

Lors du cocktail qui suivait le discours de Demotte, Jan Peumans, le sympathique NV-A de Riemst, vous savez le minuscule patelin limbourgeois qui a intenté une action judiciaire contre le développement de Liège Airport, a déclaré avec un petit sourire goguenard à un journaliste de la télévision, " j'aime les Wallons ! "
En bon français, cela s'appelle "se foutre" de notre gueule.

Enfin, l'allocution de ministre-président wallon fut l'exemple de la plus belle langue de bois possible. "Ne craignons pas de parler de rigueur. Nous sommes tenus de faire mieux avec moins, c'est un gage de bonne gouvernance", a souligné M. Demotte. Et de larmoyer sur la nécessaire solidarité pour les travailleurs wallons de la Sonaca ou flamands d'Opel.


Je crois ne pas avoir entendu ce genre de discours et d'appel à la solidarité lors du 11 juillet en Flandre concernant la sidérurgie wallonne. Mais peut-être était-ce une manière de ne pas attirer l'attention de Mittal sur Sidmar ?

J'ai peut-être raté quelques chose, mais je n'ai rien entendu non plus sur les problème des producteurs de lait wallons, alors que l'on sait que les fédérations flamande et wallonne sont sur des positions totalement opposées.

Demotte ou Rase-mottes ? Un discours peu mobilisateur en tout cas, marqué d'une volonté de ne pas trop remuer l'amour de la Wallonie. Cela peut faire mal à la Belgique que son président de parti, Elio Di Rupo, aime tant !

Enfin un petit souffle d'air pur sur ce marécage politico-belge.
Les photos qui illustrent cette nouvelle sont celle d'une distribution de ballons au enfants, action sympathique de la section du RWF Liège pour marquer sa présence et son désir de faire la fête avec les Liégeois. Drôlement plus sympathique à voir que les beuveries habituelles. Mais l'on connait le principe de bonne gouvernance, "du pain et des jeux".
Ici le cas échéant, cela serait plutôt du pékêt et de la musique. Le résultat est le même, une foule rôtant de plaisir pendant que les nuages s'accumulent au-dessus de sa tête !

Les photos illustrant cet article nous ont aimablement été communiquées par René Defossé, militant du RWF-Liège. Qu'il en soit remercié !
 

19/09/2009 -  Fêtes de la Wallonie ? Où est la Wallonie ?


Aujourd’hui, ce sera le tour de Namur, capitale de la Région wallonne de participer aux fêtes de Wallonie. Apparemment une Wallonie qui n’existe pas pour les politiciens de la région.

Pour la circonstance, la Région Champagne-Ardenne est mise à l’honneur et je félicite Jean-Paul Bachy, son président, d’avoir réussi enfin à obtenir cette invitation après des années de contacts laborieux avec ladite Région wallonne. Il faut rappeler un accord déjà signé en son temps par Van Cauwenbergh, alors ministre-président et qui n’a vraiment pas amené le rapprochement désiré.

Tiens comme c’est bizarre. Ce n’est pas la Région champagnardennaise comme ce ne sera jamais la Région normande ou la Région alsacienne qui viendra à Namur.

Non, contrairement à la République française, où les noms des Régions claquent comme autant de drapeaux marquant une fierté d’appartenance, en Belgique fédérale, les régions deviennent des adjectifs communs, désignant leur vassalité à un état artificiel qui tente désespérément d’enlever le sentiment d’appartenir à une communauté de langue, de culture et de projet.

Wallon doit être le prénom de Belge.

Il est temps de rappeler que trois principes créent une véritable nation.

D'abord la langue. En effet, elle est vecteur d’une bonne communication, et les spécialistes vous diront toutes les nuances qu’une langue maternelle comporte et qu’i faut savoir saisir pour ne pas déformer les échanges nécessaires à une bonne compréhension.

Ensuite, la culture. Elle est directement inspirée par la langue et la conforte dans sa puissance et la manière de voir l’univers au départ de l’endroit où l’on est né.

Enfin, le projet. C’est le seul moyen de fédérer des individualités pour arriver à une cohésion nécessaire pour défendre l’individu dans sa personnalité profonde.

A lire ce mot, il est facile de comprendre que si la Belgique est un état, elle ne peut pas se dire une nation. À l’inverse, la République française peut s’affirmer une nation et un état. Elle protège les terroirs et les traditions qui la composent, mais elle les réunit dans une langue, une culture et un projet commun basé sur la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

La Wallonie a donc toute sa place en France comme Région à part entière. Elle possède la même langue, la même culture et n’aura aucun problème à adopter la devise française, nettement mieux adaptée que l’union fait la force. L’union de qui, avec quoi et comment.

La Wallonie est captive d’un état, mais peut s’assimiler rapidement à une nation !

Vive la Wallonie. Vive la Wallonie, Région de France. Vive la France !

 

18/09/2009 - Question de "fric" ou du maintien du gouvernement fédéral ?
 

Ce vendredi, dans les journaux l’Écho et DeTijd, Guy Vanhengel, le ministre du Budget du gouvernement fédéral, estime que les flux financiers actuels ne sont pas tenables et précise qu'une réforme de l'État est nécessaire pour atteindre l'équilibre en 2015 et que la rigueur n'épargnera pas la sécurité sociale du pays.

Ce brave Open VLD ajoute même qu’« À terme, le poids de la dette et du vieillissement ne seront plus supportables avec les flux financiers découlant de la loi de financement actuelle. Il faudra vraiment revoir l'organisation des flux financiers dans ce pays. Le débat sur les gros sous est bien plus important que la discussion symbolique sur la scission de BHV ».

Bien sûr, ces derniers mots montre la véritable panique de l’équipe gouvernementale de voir la réapparition de la scission BHV au Parlement avec un vote majoritaire pour la faire passer, malgré la résistance des francophones, entraînant probablement la chute du gouvernement et de nouvelles élections.

Heureusement, il y a la Communauté germanophone pour tirer (une dernière fois !!!) la sonnette d’alarme et tenter de bloquer la crise politique imminente, doivent penser nos dirigeants fédéraux.

Oui, mais les Flamands vont-ils encore une fois avaler l’huile de foie de morue francophone. Bart De Wever, président du NV-A membre du gouvernement régional flamand, a affirmé samedi dernier au journaliste du Het Nieuwsblad : « Je ne suis pas d’accord que les Flamands doivent se plier à ce chantage. Pourquoi ne pas demander aux francophones d’accepter la constitution et un vote démocratique ? .

Le « pôvre » Van Rompuy doit s’arracher les quelques poils qui lui restent sur le crâne. Une crise gouvernementale à la veille de la présidence de l’Europe par la Belgique et au moment où l’on pense à lui pour être le premier Président de l’Europe.

Il faut avouer qu’avec Barroso, cela formerait la « fine fleur » d'une équipe pour diriger ce continent qui se cherche, ne se trouve pas et qui irrite de plus en plus ses citoyens !
 

17/09/2009 - Liège, une gare prestigieuse - Pourquoi serait-elle privée d'une liaison vers Reims ?
 

La nouvelle gare TGV de Liège, dessinée par Santiago Calatrava, attire les critiques de certains, notamment d'Inter-Environnement Wallonie qui fédère les associations wallonnes actives dans le domaine de l'environnement.

IEW constate que « les fonds dilapidés dans ce projet pharaonique auraient pu et dû être investis dans une vraie politique ferroviaireEngloutir des sommes colossales dans une porte d'entrée fastueuse sur le réseau ferré, alors que celui-ci est en grand besoin d'investissements bien plus urgents est une politique dont le comportement des usagers a démontré le mal fondé »  

D'autres critiques viennent de l'Association des Clients des Transports publics qui considère que la nouvelle gare ne sera attractive que si l'offre ferroviaire liégeoise est améliorée. « On attend des liaisons avec Bruxelles cadencées toutes les demi-heures, des liaisons régionales cadencées à l'heure, ce qui n'est pas le cas vers Aachen et Gouvy, et la réactivation de dessertes locales à fréquences élevées vers Waremme, Huy, Visé, etc . » affirme-t-elle avec raison .

Je dis bien avec raison. Car si l’investissement veut s’affirmer productif (mais le développement international de Liège intéresse-t-il Inter-Environnement plus préoccupé à placer des éoliennes qu’à s’inquiéter de l’économie de la région ?), il doit mettre Liège et sa région au cœur du réseau Très Grande Vitesse européen.

Et l’on constate avec désolation que le Parlement Wallon a fermé la liaison Givet-Dinant, alors que la France pensait à la moderniser pour relier le TGV Est, Reims, Charleville à la capitale Wallonne.

Pourquoi les voyageurs seraient-ils obligés de passer par Bruxelles pour rejoindre la Cité ardente et les villes principales allemandes ?

Sachant que le Conseil d’administration est essentiellement flamand et privilégie la région nord (voir l’étude intéressante par Claude Roland), son manque de volonté de s’ouvrir vers la Champagne-Ardenne est compréhensible. Ce qui l’est moins c’est l’attitude de nos élus wallons qui acceptent cet état de fait.

Veulent-ils vraiment aider à la colonisation flamande ?
Il est vrai qu’un Demeyer, maire de Liège semblait assez séduit à une nouvelle appellation de la gare, Liège-Limburg.
Encore heureux que ce n’était pas Luik-Vlanderen Zuid ?

 

16/09/2009 - L'élève Van Rompuy va-t-il passer en deuxième session à l'Europe ?
 

Les représentants des gouvernements fédéral, de Communauté et régionaux s'est accordé ce mercredi sur la proposition formulée par le Conseil des ministres restreint qui fixe d'ici 2012 la répartition de l'effort budgétaire selon une clé 65-35 entre l'entité I (fédéral et Sécu) et l'entité II (Communautés, Régions et pouvoirs locaux).

La Belgique a revu la copie qui avait été refusée pour manque de précisions par la Commission. Elle vise le retour à l'équilibre budgétaire en 2015 et l'a inscrit dans le document qui sera à nouveau présenté à l'Europe.

La trajectoire ne porte cependant que sur les années allant jusqu'à 2012, comme le demandait la Commission. Il est prévu un effort de 0,5 % du PIB en 2010, 1% en 2011 et 1,3 % en 2012.

Le gouvernement belge se contente d’envoyer de la poudre aux yeux de l’Europe, car qu’il faut remarquer qu’il n'y a pas encore d'accord sur la répartition de l'effort entre Communautés et Régions et que Piet Peeters le ministre-président flamand a rappelé, que contrairement aux autres la volonté de sa région d’atteindre l’équilibre pour 2011.

Il a très fortement appuyé sur sa volonté de ne pas donner les surplus financiers qu’elle pourrait réaliser dès 2012 pour aider le fédéral et les partenaires communautaires et qu’il réserverait uniquement pour le bien-être des Flamands. Le professeur Maddens et sa doctrine d'asphyxie du fédéral est donc toujours à l'ordre du jour.

Cela démontre que chaque centime donné par la Flandre, sera âprement discuté et que la paix communautaire est loin d’être assurée. D’autant plus que BHV revient à l’horizon  et que des voix s'élèvent au Nord pour le passage en force de la loi sur la scission au parlement, tandis qu'au Sud, l'on compte à nouveau bloquer la situation par le biais d'une sonnette d'alarme agitée cette fois par la Communauté germanophone. De belles empoignades en perspective !

Tiens, à propos, qu’en est-il de l’action actuelle du MR et du FDF quant à la non-nomination des trois bourgmestres de la périphérie ?
 

15/09/2009 - Elio le dit et le répète: nous devons être raisonnables
 

« S’il ne l’a pas dit dix fois, il ne l’a jamais dit. » Tout au long de l’interview qu’il a accordée au journaliste de la Meuse publiée dans l’édition du 14 septembre, Elio Di Rupo a répété qu’il fallait être « raisonnable ».

« Un message de vrai bon sens populaire, mais qui est tout sauf évident dans la Belgique politique d’aujourd’hui », nous dit le rédacteur de l’article.

Raisonnables ? Nous devons être raisonnables ?

Est-ce une manière d’amortir le choc que les mesures de restrictions imposées par le gouffre financier de l’État fédéral et des Régions bruxelloise et wallonne vont provoquer ?

Est-ce une précaution élémentaire pour aborder un débat communautaire où, une fois de plus, les « francophones » vont mettre le genou à terre dans l’espoir de recevoir quelques euros supplémentaires ?

Est-ce une réaction de prémonition à une possible démission du gouvernement fédéral et à des élections anticipées ?

Est-ce la volonté de faire admettre que les élus peuvent parfois soigner leurs intérêts avant ceux de leurs concitoyens, et cela même au parti socialiste ?

Mais les Wallons doivent-ils vraiment être raisonnables ? Voilà la vraie question. Nous ne sommes plus gouvernés, le bateau est ivre et tangue dangereusement à chaque nouvelle lame journalistique.  

Ce ne sont même plus les scandales révélés qui hérissent l’électeur, mais bien les avantages nombreux et conséquents dont la classe politique bénéficie.

Il est un moment ou la raison dicte de ne plus écouter la raison, mais de s’aventurer courageusement dans l’incertitude d’un avenir qui ne peut pas être pire que celui que l’on nous a donné depuis de nombreuses années et que dont on tente de défendre la vision alors qu’il s’est révélé défaillant.

L’avenir appartient aux audacieux, c’est ce que la sagesse populaire disait au temps où le lavage de cerveau sur le principe de précaution n’avait pas encore atteint une jeunesse impatiente d’agir et de prendre la place qu’elle mérite !

 Retrouvons ensemble ce bel enthousiasme juvénile. Quittons une Belgique étriquée qui se meurt et rêvons d’une Wallonie, Région de France, devenue puissance mondiale par son appartenance à la République.
 

14/09/2009 - Télépro, manipule les photos, comme n'importe quel journal stalinien
 

Télépro, revue de programme de télévision, se met au diapason de la Pravda  qui supprimait des photos officielles, les personnalités qui gênaient Staline.

Cette revue a eu le mauvais goût de transformer une photo de presse (copyright ; Agence Belga) qui avait été prise lors d’une manifestation silencieuse du RWF, l'an passé,  à l’occasion de la réception de la Région Wallonne pour les fêtes de Wallonie à Namur.

Pour cette occasion Paul-Henry Gendebien, président du parti avait d’ailleurs son ouvrage au ministre-président qui, apparemment, ne l’a toujours pas lu. Le brave Demotte n’a toujours pas changé de ligne politique depuis lors. Plein pot pour s'entendre avec la Flandre qui n'arrête pas de porter atteinte à une solidarité nationale en voie d'extinction !

Même le quotidien « Le Soir », pas tellement ouvert aux thèses favorables au retour vers la France, parle aujourd'hui de  de cette grossière manipulation.

Une preuve de plus que certains journalistes ont un sens très peu élevé de l’éthique de la profession et n’hésite pas à travestir certaines choses, soit par conviction politique, soit pas paresse et imbécillité !

La rédaction a envoyé un courriel de protestation et vous suggère de faire de même !

13/09/2009 - Pauvres mendiants ou pauvres tout court - Pierre Kroll a choisi !
 

Ce dimanche sur la RTBF, Pierre Kroll, le dessinateur bien connu pour la pertinence et la cruauté de ses caricatures politiques, a fait un commentaire magnifique à propos de la déclaration du Professeur Maddens et du gouvernement flamand qui a décidé de suivre sa doctrine. Il a déclaré qu'il n'y aurait que deux possibilités pour les francophones, soit être des pauvres mendiants ou de pauvres tout court et qu'il préférait la deuxième solution à la première.

Oui, la dignité devrait redevenir une règle pour nos politiciens, mais l'on peut en douter lorsque l'on voit tes techniques de la langue de bois pratiquées sur les plateaux de la RTBF.

Dans le fond, le seul politicien qui s'est révélé sincère dans le débat sur les "parachutes dorés" des élus, ce fut José Happart.

Avec la certitude d'appartenir à une caste supérieure des Wallons, il a refusé le jeu du mea culpa vis-à-vis des électeurs que les animateurs essayaient de lui extorquer sur le bonus qu'il recevra pour son départ du parlement.

Ce sont des acquis contractuels qu'il ne s'est pas octroyé et auquel il a droit. Et il a raison sur ce point car bien d'autres que lui ont profité et profiteront encore de ce genre de "récompense" pour services rendus.  

Ses réponses sonnaient vraies, contrairement aux poncifs d'un Armand de Decker qui jouait les vieux sages d'un sénat ou d'un Bernard Westphael, embarrassé par la révélation de José sur les versements reçus pendant toute une législature pour le groupe écolo, alors qu'il n'y avait pas droit et qu'il s'était "arrangé" pour que le FN ne puisse pas bénéficier des mêmes droits. Je n'aime pas le FN mais l'aveu est plaisant et révélateur sur le légalisme affiché par nos politiques.

Dans le fond, la seule chose à retenir, c'est qu'en dépit des déclarations, nous sommes encore loin de la bonne gouvernance brandie comme un étendard et qui se révèle comme un simple oripeau
 

ait pas

12/09/2009 - Va-t-on laisser crever les agriculteurs wallons ?
 
Cette action est la démonstration du désespoir de nos producteurs wallons. Va-t-on laisser disparaître sans réaction réelle, ceux qui constituent un dernier lien avec notre terroir ?

Nos politiques wallons, si prompts à s'émouvoir sur la fermeture d'Opel à Antwerpen, vont -ils enfin réagir ? Mais que valent pour eux quelques "bouseux", face à la grande distribution et aux industriels du lait ?

Sont-ils sourds au point d'avoir perdu toute compassion pour leur compatriotes ?

Où sont les socialistes, les humanistes et les écolos qui se disent si près de la nature ? 

La Wallonie ne peut-elle marquer son opposition à ce massacre et aux règles rigides de l'Europe derrière lesquelles les élus se cachent avec délectation ?

Reynders va demander une enquête sur le protectionnisme allemand mais qu'attend-il pour monter au créneau européen.

L'on ne sait rien faire, nous dit-on. Un traité nous unit à l'Europe. Mais les traités sont faits pour être rompus. Et si un des pays fondateurs de l'Europe menaçait de bloquer toute négociation européenne par un véto tant qu'une décision favorable à nos agriculteurs ne serait pas prise.

Mais il est vrai que les Flamands, plus  industrialisés et dont les produits sont mieux référencés dans les grandes surfaces, auront moins de peine à survivre et pourront, pourquoi pas, racheter bientôt d'autres terres agricoles.

Voilà peut-être la principale cause de l'inertie gouvermentale !

 


L'article de 7sur7 qui aborde le problème

11/09/2009 - La Flandre en difficulté sociale ? Reynders fonce à leur secours !
 

Didier Reynders a souhaité vendredi l'ouverture au niveau européen d'une enquête sur un éventuel protectionniste de l'Allemagne dans le dossier Opel-General Motors, qui menace l'activité de l'usine Opel d'Antwerpen. Mais de quoi se mêle-t-il celui-là ?

 Kris Peeters, ministre-président n’a pas eu besoin de lui pour contacter le commissaire européen Günter Verheugen à propos du dossier Opel en juillet 2009, ni pour se rendre aux Etats-Unis pour plaider sa cause chez Chrysler en proposant une aide financière flamande et même belge.

Angela Merkel a joué le même jeu et a gagné. L'arroseur arrosé, en quelque sorte !


RTL-Info de ce jour

De plus, en bon élève du professeur Maddens, il a rappelé que, dès que le budget flamand serait en équilibre (en 2011 ?), il n’était pas question qu’un seul cent parte pour le fédéral, les surplus servant uniquement à couvrir l’amélioration du niveau de vie de sa région.

C’est Yves Leterme en son temps qui a déclaré que les Wallons sont « un sac à dos rempli de cailloux. » Aujourd’hui, les Flamands continuent à déclarer que la Wallonie est un boulet pour eux et ont dans leurs cartables une proposition de scission de la sécurité sociale.

Ils sont déjà une nation autonome au sein d’un État fédéral qui leur est acquis. La preuve, un Reynders parce qu’il est vice-premier ministre fédéral se sent obligé de voler à leur secours !

Il ferait beaucoup mieux, laissant à la diplomatie flamande le soin de protester,  de se consacrer au sauvetage de sa région qui voit sa sidérurgie à chaud et à froid dépendre de la pluie et du beau temps. Un jour, on produit, le lendemain l’on arrête mettant ainsi la charge de la survie de ses travailleurs sur le dos du contribuable. Tout dépend de l’humeur de Monsieur Mittal.

Je me demande quand notre Didier va aller lui exposer que Liège a autant d’avantages que Sidmar. Il pourrait même se faire accompagner par Philippe, en quête actuellement d’une image positive auprès des Belges (l’image d’un nouveau monarque fait partie de la stratégie du palais). Celui-ci a bien visité BASF, mais il est vrai que la plus grosse implantation de cette société allemande est à Antwerpen. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, le protectionnisme national existe et la Belgique n’a pas défendu ses industries. Il n’y en a plus beaucoup en Wallonie et la majorité de l’emploi est composée des services, de la sous-traitance ainsi que des PME qui vivent grâce à elles. Cela nous oblige  à prévoir une désertification économique et sociale dans notre région par fermeture ou délocalisation.

Triste Wallonie où ses hommes politiques veulent croire encore en une solidarité nationale et qui n'ont pas la lucidité de se rendre compte qu'on les exploite au détriment des électeurs qu'ils sont sensés défendre !

10/09/2009 - Rien à cirer - Les acquis sociaux sont aussi pour les grands
 

"Rien à cirer de ce que l'on écrit sur moi", est la réponse à la presse de José Happart qui fait la Une de La Meuse aujourd'hui.

Il ajoute dans son interview à Didier Swysen, journaliste du quotidien, "Je n'ai rien volé, rien décidé, mais comme d'habitude, on réagit parce que c'est José Happart et qu'il y a pression médiatique".

Cette réponse lapidaire a l'avantage d'être claire et incite à de nombreuses réflexions.

D'abord, elle apporte une réponse à la nouvelle d'hier sur ce site. La révolte gronde? Rien à cirer ! Un peu une attitude à la Marie-Antoinette, lors de la manifestation  de femmes marchant sur Versailles pour réclamer du pain. Ce serait ce jour-là qu'elle aurait déclaré: "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche!".

Ensuite, c'est vrai qu'il n'est pas le seul à profiter des acquis sociaux et c'est là le drame de notre société. Il serait intéressant de détailler tous les montants et avantages dont jouissent nos politiciens.

Au vu de ce qui apparaît par la révélation de scandales politico-financiers, mais également par les suppositions sur les immenses zones d'ombre régnant dans ces sphères hautement secrètes, il faut bien admettre que nous retournons vers un monde aussi inégalitaire qu'au Moyen-âge. La différence essentielle est qu'alors appartenir à la classe des seigneurs était la volonté d'un suzerain, d'un roi. C'était la loi, c'était la règle.

Aujourd'hui, le roi n'a plus une grande importance dans l'attribution de la richesse, c'est le peuple qui détermine qui appartiendra à la caste des nouveaux seigneurs.
Aussi toutes les promesses de lendemains qui chantent sont utilisées pour obtenir un fief politique qui apportera pouvoir et richesse à l'élu .Mais un fois la place conquise, le nouveau seigneur n'a plus rien à cirer de ses électeurs.

Dans l'esprit de la caste politique, il est normal de vivre dans le luxe et la facilité, comme il est normal que les nouveaux serfs du XXIe siècle triment pour survivre.
Qu'à cela ne tienne, ils ont, eux aussi, des acquis sociaux, le chômage quand ce n'est pas une aide d'un CPAS. Ils peuvent même bénéficier d'une pension comme ceux qui dirigent le pays. C'est cela le progrès tel qu'elle l'envisage, mais il ne faudrait quand même pas qu'une égalité s'installe entre ses membres et le petit peuple. A chacun sa manière de vivre !

Comme l'Égalité et la Fraternité, rêvée par quelques fous du Siècle des  Lumières, est lointaine surtout dans nos terres wallonnes !
 

09/09/2009 - Allo? Entendrez-vous la révolte qui gronde ?
 

José Happart, socialiste pur et dur, ex-président du Parlement wallon se serait octroyé un joli parachute doré à sa sortie. Il devrait partir avec une indemnité de sortie évaluée à 530 000 euros brut. Ce chiffre n'a pas été confirmé officiellement, selon un journaliste de RTL-TVi.  

En tant que parlementaire, il a droit à une indemnité de sortie, calculée sur le salaire mensuel et sur la durée de sa carrière politique mais une indemnité de sortie de 530.000 euros répartis sur 48 mois ainsi que de deux collaborateurs à plein temps et un à mi-temps.N’est-ce pas digne d’un apparatchik à la stalinienne ?

Emily Hoyos, la nouvelle présidente écolo du Parlement wallon, a décidé de suspendre le paiement d'une partie de l'indemnité, le temps de trouver les arguments juridiques pour la revoir à la baisse.

Interrogé au micro de RTL-TVI, José Happart n'a pas caché son étonnement face à cette polémique, estimant que ces indemnités de sortie sont des "acquis sociaux". Et concluant par "Ces décisions avaient été acquises avant moi".

Mais le brave José a-t-il encore le sens des réalités ?



 

Des acquis sociaux ?  Comme le travailleur qui a obtenu le paiement d’une petite pension après 45 ans de travail parfois pénible ?
Ses indemnités de parlementaire, ses mandats de représentation, la prise en charge des frais, Tout cela n'est-il pas déjà des fameux acquis ? Tout cela ne lui a-t-il pas suffi  pour se constituer un pécule de retraite honorable ?
Faut-il qu'on lui attribue encore trois collaborateurs payés par le contribuable ? Pour faire quoi ? Ecrire ses mémoires ?

Mais la grande question soulevée par cette attitude est, nos chers (onéreux) politiques ne profitent-ils pas tous, à plus ou moindre grande échelle, du même système de rémunération et d’avantages divers ? Est-ce pour cela que dans lle pays prolifère de nombreux niveaux de pouvoir, à tel point que la Belgique est à inscrire au Guiness Book des Records pour le nombre de ministres et secrétaires d’état proportionnel au nombre d’habitants ?

 Et tout cela vit au détriment du citoyen lambda.
A croire que nous sommes revenus à la féodalité où les seigneurs avaient tous les droits, y compris celui de cuissage.
Car dans le fond, ne nous faisons-nous pas b... régulièrement ?

08/09/2009 - A la croisée des chemins ? Les Wallons devront finir par choisir !
 

D’après un rapport que le Conseil Supérieur des Finances doit rendre public cette semaine,  les quotidiens Le Soir et La Libre Belgique annoncent dans leurs colonnes ce mardi que le fédéral ne pourra couvrir que 65% du déficit annoncé !

Ils publient notamment que le Conseil Supérieur des Finances a fixé la clé de répartition de l'effort budgétaire que doit consentir le pays pour revenir à une situation sous contrôle des finances publiques.  Selon lui,  l'effort de l'Etat fédéral ne pourra dépasser 65% des économies.

Ce qui implique que les Régions, Communautés et les pouvoirs locaux devront prendre en charge au moins 35% de cet effort budgétaire. Si tel n'est pas le cas, le déficit des finances publiques se creusera pour atteindre 7,4% en 2015. Par contre, si les différents niveaux de pouvoir suivent les recommandations du CSF, le déficit montera à 6% en 2010, mais il commencera à diminuer l'année suivante, avec une bonne chance de retour à l'équilibre pour 2015 ».

Le gouvernement flamand et  le professeur Maddens ont de quoi se réjouir. L’état  fédéral en déconfiture, les régions bruxelloise et wallonne asphyxiées, tout semble conduire au but désiré, les francophones  à genoux implorant quelque moyen de subsistance contre une réforme de l’État qui consacrerait une Belgique Flamande

À moins … à moins qu’à force, de prier, de supplier, de vendre leur liberté, les Wallons, avec quelques politiciens sincères, tous partis confondus, refusent cette fois un compromis et acceptent enfin l’éclatement de cette Belgique virtuelle.

C’est par une indigestion d’injustice sociale, de colonisation économique et d’oppression politique que le royaume pourrait disparaître de la carte européenne et que la Wallonie rejoindrait la France et non par les discussions sans fin sur la manière d’arriver à convaincre les quelque 98% des citoyens de rejoindre la république, mais bien parce qu’elle constituera leur seul recours.

Le devoir , le seul devoir des partisans d’un retour à la France est de rappeler, de marteler sans arrêt cette réalité, la France sera leur rempart contre une oppression définitive flamande !  C’est, hélas, une vérité que beaucoup oublient, tout occupés à tirer des plans sur la comète et à croire que le moment venu, ils imposeront les conditions qu’ils auraient déterminées lors de leurs débats sans fin, mais aussi sans finalité réelle !
 

07/09/2009 - Une prestation exceptionnelle d’un socialiste exceptionnel


Michel Daerden était le seul avec quelques collaborateurs à savoir se servir du  logiciel qu'il utilisait pour calculer le budget wallon.

Quand André Antoine, suite aux dernières élections régionales l’a remplacé à la région, la vedette mondiale de You Tube a déclaré que son simulateur " était détruit ".  

Le quotidien La Dernière Heure nous annonce ce lundi que le nouveau gouvernement  wallon a dû prévoir un budget de 30.000 euros pour les services d'un expert chargé d’étudier  le budget de la Région pendant six mois.

Hier, lors de son interview  par Pascal Vrebos sur RTL-TVI, Papa lui a donné un scoop. Il a annoncé qu’il allait donner en cadeau à André Antoine ce famaeux logiciel, qui n’est donc plus détruit…mais qui lui appartient comme il a aimé à le préciser,  L’expert et ses 30.000 euros ne serviront donc à rien.

Selon un ministre du gouvernement wallon que la DH ne cite pas, " M. Daerden est reparti avec toutes les données du budget wallon lorsqu'il a quitté le gouvernement…Il nous a empêché de travailler sur les vrais chiffres du budget wallon ". Un autre a précisé que "Michel Daerden avait  toujours gardé secret son budget. " . Pendant 5 ans (…) à chaque négociation budgétaire, le ministre Daerden ne donnait accès à sa base de calcul à personne, même pas à Rudy Demotte."
 

Le nouveau ministre du Budget André  Antoine a tenui à remercier le président du PS : "Elio Di Rupo m'a dit début juillet qu'à la fin du mois d'août, il obligerait le ministre Daerden à me rendre le logiciel, s'il l'avait encore. Je vois qu'il a tenu parole et je l'en remercie".

Peut-être que le président Di Rupo aurait pu intervenir en faveur de Marie-Dominique Simonet, dont le cabinet s’est plaint que les disques durs ainsi que les données numérisées qui s’y trouvaient avaient été emportés par les collaborateurs du ministre Dupont.

La gestion des ministres socialistes lors de la dernière législature a-t-elle été tellement calamiteuse que le « ménage » devait être fait ? On n’ose pas parler de vengeance de la part de déçus envers les nouveaux ministres qui leur ont « soufflé » leur place.

En tous les cas, comme à l’habitude, le bon Michel a été exceptionnel comme son résultat électoral . Mais qu’en pense Michel Javaux, l’écolo de la bonne gouvernance. Une autre pilule amère à avaler ?
 

06/09/2009 - L’union-intégration, une solution pleinement française et pleinement belge

Jacques Lenain, un "haut fonctionnaire" français disent certains, apparemment directeur au Ministère de la Santé et des Sports au Fonds de solidarité vieillesse et auteur d'un essai politique en préparation intitulé «Le destin de la Belgique française», est venu présenter aux Etats Généraux de Wallonie 2009 sa vision  quant au rattachement éventuel de la Wallonie à la France sous le titre " L’union-intégration, une solution pleinement française et pleinement belge ". Déjà le mot pleinement belge est choquant. Veut-il faire de nous de nouveaux bons belges ? Désire-t-il que nous restions des "petits belges" lorsque nous nous rendrons dans une région française ? Serons-nous des citoyens de seconde zone ?

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette solution va à l'encontre de la thèse du RWF qui préconise plutôt l'Union-assimilation. En effet, devenir citoyen français à part entière semble nettement plus favorable au parti de Paul-Henry Gendebien.

Comme ce Monsieur prépare probablement activement la sortie de son ouvrage et sa possible promotion sur le marché belge, il a jugé bon de rappeler toutes ses conclusions par "lettre ouverte" au Président du RWF pour lui démontrer combien sa ligne était obsolète (d'après lui) ainsi que l'attitude de son parti. A défaut de le convaincre, le débat s'annonce excellent pour la publicité de son " œuvre " .

Comme l'on pourrait me qualifier d'aveuglement envers un parti que je supporte d'une manière indépendante mais dont j'approuve les positions, je vous communique un message paru sur le blogue Forum Bruxelles Francophone, qui m'a semblé bien  refléter la manière saine de voir les choses.

Merci à ce Serge que je ne connais pas, mais dont la lucidité mérite tout le respect du monde. Puisse les sympathisants sincères entendre sa voix et son raisonnement. Mais attendons-nous à voir un débat s'amplifier dans les prochains jours. La contestation est à la mode, comme au MR depuis quelques semaines. Ne pas gagner aux élections entraînent toujours la discussions chez les déçus qui pensent alors à une rénovation. Dans le fond Didier Reynders a eu raison de déclarer aux Estivales que ce n'est pas parce que le vent tourne que l'on change de capitaine (paroles citées de mémoire - NDLR). Voir aussi le témoignage apporté Eric Basso sur le blogue du Scrogneugneu.

Lorsque qu'un laboureur entame son sillon, il va jusqu'au bout du champ et ne le quitte pas sous prétexte que la terre est trop dur alors qu'à côté, elle semble plus meuble !
 

05/09/2009 - Après le couple Di Rupo/Milquet, le couple Di Rupo/ Javaux ?


Alors qu’Ecolo devrait se sentir plutôt mal à l’aise dans les
premiers rapports au sein de l’Olivier, Jean-Michel Javaux s’empresse de saluer la correction des « patrons » du PS.

Il faut dire que beaucoup des électeurs qui croyaient rénovateurs ce parti rénovateur, doivent commencer à se poser des questions.
Qu’en est-il de la bonne gouvernance ?
Du cumul des mandats ?
De l’orthodoxie du budget ?
Autant de questions qui semblent avoir pour seule réponse: "à voir plus tard, beaucoup plus tard !"

Décidément, la langue de bois et la non-tenue des engagements électoraux sont des pratiques qui s’apprennent rapidement dès qu’il s’agit de rassurer les bonnes « poires » qui avaient oublié que les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

Mais notre Javaux national (comment l’appeler autrement, lui qui s’accroche à une Belgique en voie de liquéfaction et à son parti frère Groen qui compte péniblement 7 députés sur 124 au Parlement flamand), affirme être de ceux qui considèrent que l'on ne peut prendre le risque de paralyser la présidence belge de l'Union européenne du second semestre 2010 par le dossier communautaire.  

" Et je vois que Bart De Wever (le président de la N-VA) menace la présidence belge, je trouve cela ridicule. L'Europe est plus importante pour moi qu'un accord communautaire en Belgique ". Hier, Milquet affirmait  qu’elle avait compris l’avenir du pays autrement que ce cher Bart.  Il ne reste plus que la déclaration de Di Rupo affirmant son amour pour la Belgieke et la Flandre pour que le paysage de l’oliveraie soit complet.

Ces déclarations sont affligeantes, car elles prouvent l’aveuglement des présidents de parti qui nous gouvernent et combien ils sont d’ores et déjà prêts à accepter de nouveaux diktats pour préserver l’état fédéral jusqu’à la présidence européenne.

Et après ? Après nous les mouches, comme certains aiment le dire ! Quand les Wallons vont-ils enfin comprendre ?

04/09/2009 - Joëlle a compris. Quoi ? Rien encore ! Triste mais réel !

Paru sur le site très belgiekain de RTL-TVI, une interview de Joëlle Milquet sour le titre "Justement j'ai compris".

Hier, lors de sa rentrée politique, Bart De Wever, patron de la NV-A a  a affirmé qu'il n'y aura "plus un euro flamand pour le fédéral".

Pour lui, la doctrine Maddens, qui préconise l'asphyxie de l'Etat fédéral afin de mettre les francophones en position de demandeurs sur le plan institutionnel, constitue bien la ligne de conduite du gouvernement flamand en matière communautaire.

Il a précisé : "Oui, on peut dire cela, si l'on considère que la doctrine Maddens c'est ne plus retourner à la table des négociations tant que l'autre communauté n'est plus demanderesse, et aussi l'idée que la Flandre ne va plus aider la Belgique avec ses surplus budgétaires. La Flandre ne peut plus. Elle n'a plus d'argent" ajoutant que Joëlle Milquet "réduisait" l'autonomie des régions et communautés et que, par conséquent, elle prouvait "qu'elle n'avait rien compris".

Joëlle Milquet lui répondu par micro interposé qu'elle a: " justement compris que pour aider les citoyens face à la crise, l'ensemble des niveaux de pouvoirs devaient se coordonner pour les protéger de la crise. "

Non, elle croit que, par le biais de son intransigeance et de ses réparties amusantes certes mais vaines par rapport à une Flandre dominatrice et majoritaire, elle va encore obtenir les aumônes d'une solidarité nationale.

Décidément, si Madame Milquet a acquis le surnom de Madame "Nee", elle ne recevra pas celui de nouvelle "Jehanne d'Arc" du Royaume du Dauphin Philippe.
Heureuse de l'oppression qu'elle subit, elle et sa Région, elle continue à ne pas voir la réalité. Le bateau coule, mais l'orchestre joue toujours sur le pont  !

Quand les Wallons vont-ils enfin comprendre ?
 

03/09/2009 - Christine Defraigne - Simple opposition ou courage politique qui s'affirme ?


Christine Defraigne,  chef du groupe MR au Sénat, a annoncé le dépôt d'une proposition de loi visant à interdire toute tenue masquant ou dissimulant le visage "de manière telle qu'il ne soit plus identifiable". Si la loi est votée, toute infraction sera punie d'une amende de 15 à 25 euros ou d'un à sept jours d'emprisonnement.

"Le code pénal doit sanctionner le port de la burqa. C'est une question de sécurité publique, mais aussi de respect de nos valeurs", a déclaré Christine Defraigne au journal Le Soir.

Et d’ajouter  "le Coran n'en fait aucune mention. Refuser le port de ces tenues, ce n'est pas refuser l'islam comme religion, mais bien une dérive politique de cette conviction reconnue. La burqa et le niqab incarnent l'asservissement de l'individu et la déshumanisation sociale". 

Il faut se féliciter de la prise de position de cette femme politique au moment où les partis habituels semblent prêts à accepter l’oubli de l’égalité homme/femme pour ne pas déplaire à une partie de leur électorat.

Et  comme cette liégeoise semble montrer un certain courage politique, il serait peut-être bon de lui rappeler que son père fut un sympathisant à la cause réunioniste et que le sauvetage de sa région, à moyen ou à long terme, se trouve dans l’espoir de rejoindre la France !
 

02/09/2009 - Turtelboom partie, Melchior aux commandes. Est-ce mieux ?


Melchior Wathelet, le secrétaire d’Etat CDH à la politique d’immigration et d’asile a précisé les nouveaux critères de régularisation sur les ondes de Bel RTL.

Il est notamment revenu sur la notion d’ancrage local. "L’ancrage local est défini par trois critères. D’abord, il y a la connaissance de la langue. Ensuite, il y a les liens sociaux que la personne a pu tisser. Enfin, ce sont l’employabilité et l’autosuffisance financière de la personne", a-t-il expliqué à Pascal Vrebos.

Comme nous sommes loin des  déclarations « va-t-en guerre » de Dame Milquet qui déclarait  aux illégaux que les critères pour obtenir des papiers devaient être clairs.

Car n’en déplaise à ce ministre, également secrétaire d’état au budget sous tutelle du ministre flamand  Guy Vanhengel, l’on se demande quels seront le système pour juger de la valeur des critères mentionnés.

La connaissance de la langue ? Un peu ? beaucoup ?

Les liens sociaux ? Des amis ? des avocats ? des associations ?

L’employabilité et la suffisance financière ? Va-t-on examiner leur forme physique comme au temps des esclavagistes ? Leur demander des diplômes qu’ils n’ont pas ?

L’autosuffisance financière ? Cela signifie qu’ils doivent avoir un petit magot ? Qu’ils doivent fournir une attestation qu’un CPAS ou qu’une association de bienfaisance les prend en charge ?

Et qui va décider de cela ? Pour moi, à part, le vent abondamment projeté par la présidente humaniste, je ne vois pas de grandes différences avec ce qui existait déjà sous Annemie Turtelboom. Pauvres sans-papiers qui y ont cru et qui vont se retrouver probablement dans la même impasse qu’auparavant ?

Décidément, les politiciens wallons promettent beaucoup, mais sont fous tous ceux qui croient en leurs promesses !
 

01/09/2009 - Le budget belge dérape, la Belgique se meurt !
Selon la presse flamande, Guy Vanhengel, ministre du Budget fédéral, a déclaré au cours du bureau de l'Open Vld que le déficit budgétaire pour les prochaines années sera plus important que celui que le gouvernement prévoyait.

Estimé entre 18 et 20 milliards d'euros, le déficit budgétaire pour l'année prochaine et les années suivantes s'élèverait à plus de 7% du PIB, soit quelque 25 milliards d'euros, a-t-il déclaré.

L'Open Vld veut se pencher sur les postes de dépense excédentaires qui peuvent encore être supprimés et examiner les possibilités de rentrer  de nouvelles recettes par la levée de nouveaux impôts ou taxes.

Les chiffres cités concordent avec ceux rendus par le Conseil supérieur des Finances dans un avis qui doit être rendu au gouvernement.

Dans son rapport, le Conseil souligne le risque d'un déficit grandissant. En effet, si la politique budgétaire n'est pas modifiée, le déficit ne cessera de croître jusqu'en 2012, selon le Conseil.

Et nos élus viennent nous dire que la Belgique est un petit royaume bien géré, que c’est la faute de la crise, litanie bien pratique qui sert à se disculper d’une gestion catastrophique. Car il est à remarquer que si les budgets d’avant la crise semblaient équilibrés, ce fut surtout par la vente de « bijoux de famille » de l’état belge.

Quand on pense que le déficit admis par l’Europe était de 3%, et a été augmenté momentanément à 4% du PIB à l’occasion de la crise, que va faire la Belgique avec un dépassement d’au moins 3% du PIB ?

Citoyens, à vos abris. Les taxes et restrictions vont tomber abondamment sur vous.

Et dire que les candidats des quatre partis francophones juraient la main sur le cœur que tout irait pour le mieux après le 7 juin. Qu’ils ne viennent pas nous dire qu’ils l’ignoraient. Tout le monde le savait. Ce sont tout simplement des menteurs électoraux !

Quand les Wallons vont-ils enfin comprendre ?

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