Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


L’euro, la Grèce, et les comiques troupiers !
par Jacques Myard, député UMP - président
du Cercle Nation et République, défendant la souveraineté de la France et les valeurs de la République.

La crise grecque, qui est le résultat direct de l’inadaptation d’une monnaie unique plaquée sur des économies divergentes, suscite de multiples commentaires de la part des thuriféraires de la monnaie unique, qui laissent littéralement pantois !

A les entendre, la situation de la Grèce serait due à l’absence d’intégration économique, budgétaire, et politique de l’Union. Bref, il faudrait aller toujours plus loin dans l’abandon des souverainetés des Etats et dans l’intégration !

Il s’agit là d’une fuite en avant. C’est le fondement même d’une monnaie unique dans une zone économique non optimale, avec des économies faibles telles que la Grèce, le Portugal, et l’Espagne d’une part, et des économies fortes telles que l’Allemagne ou dans une moindre mesure la France d’autre part, qui a conduit à un renchérissement de l’euro et à une perte de compétitivité des économies faibles qui ne peuvent être compensés que par un transfert financier permanent des riches vers les pauvres. 

Une intégration plus poussée, avec des règles plus rigides, qui s’imposerait à tous, ne changerait rien à la force des uns et à la faiblesse des autres, ces donneurs de leçons de l’intégrisme monétaire sont de véritables comiques troupiers !

En tout état de cause, intégration budgétaire ou non, il faut que l’Allemagne et la France transfèrent à la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et l’Irlande une part très importante de leur PIB pour que ces Etats puissent demeurer dans la zone euro. Certains calculs ont démontré que le transfert devrait être de l’ordre de 3 à 4% du PIB allemand et français chaque année, une paille !

Or il est évident qu’un tel transfert est politiquement inacceptable car il conduirait à une baisse du pouvoir d’achat en France et en Allemagne, et qu’il n’y a donc pas de solution en dehors d’une dévaluation de la monnaie de ces pays, une fois sortis de l’euro, avec une aide massive du FMI et des Etats européens pour leur permettre de retrouver leur compétitivité.

C’est là la seule chance pour sauver ces Etats d’une faillite certaine. 

Tous les exemples historiques, le cas de l’Argentine, de la Slovaquie, devraient ouvrir les yeux aux partisans de la monnaie unique. Il est temps qu’ils reconnaissent qu’ils se sont trompés, noyés dans l’ivresse de leur utopie.

 

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Dernière modification : 08 janvier 2012