Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Pourquoi les entreprises wallonnes doivent -elle se tourner vers la France ?

C'est sous ce titre que j'avais écrit cet article en 2008, pour inciter les petites et les moyennes entreprises liégeoises à commencer ou à augmenter leurs rapports commerciaux avec la France.  Il va de soi qu'aujourd'hui, la situation a fortement évolué et qu'espérer trouver des clients en Flandre relève des coulisses de l'exploit.

Déjà en 1980, j'ai souvenance de la firme de composants électriques EIB (Electricité Industrielle de Belgique) située à Dison (Verviers) avait dû créer un siège social en Flandre pour tenter de pénétrer sur son marché. Depuis le problème s'est amplifié et il faut un produit exceptionnel pour pouvoir le vendre dans cette région protectionniste. Par contre, les patrons wallons, toujours ancrés dans l'idée qu'une préférence et solidarité nationale existent, continuent à acheter à qui mieux mieux, les produits flamands.

Bien entendu ce texte marketing, vieux de deux ans, prend une acuité particulière de nos jours et s'adresse à la Wallonie toute entière.
Puisse-t-il aider les véritables créateurs de richesses régionales à prendre conscience qu'au delà des oppositions politiques wallonnes toujours attachées à l'unité d'un pays qui pourtant agonise,  les liens commerciaux de plus en plus resserrés avec la France, locomotive économique européenne, sont sur la voie d'une résistance à une Belgique flamandisée qui les conduit à la ruine.

Parler politique, c'est surtout se préoccuper de l'économie et du social. On l'oublie trop souvent. Lors de mes conférences, j'avais l'habitude de conclure sur un constat: "Nul ne peut vivre dans un désert économique".

Il serait dommage que la Wallonie se transforme en désert économique ou quelques multinationales constitueraient l'essentiel de l'emploi, finalement fort limité !

 

C’est à ce prix que les affaires se redresseront.

Mais en marketing, l’on parle souvent de deux péchés majeurs qui paralysent l’entreprise, la myopie marketing et la résistance au changement.

Commençons par la myopie marketing.

Quel est son principe ? Consultons le «Petit Larousse».
Myopie :  1. Anomalie de la vue qui fait que l’on voit troubles les objets éloignés. La myopie provient d’une trop grande convergence du cristallin, qui forme les images en avant de la rétine. Le port de verres divergents corrige   cette anomalie. 2. Fig. Manque de discernement, de perspicacité, de prévoyance.

Voyons maintenant ce qu’en disait Théodore Levitt, professeur à Harvard (USA) et un des créateurs de l’idée marketing : «la myopie marketing atteint les cadres et dirigeants de nombreuses entreprises qui n’arrivent pas à voir une vision large de leur activité et de ce fait, mettent sa croissance en danger par leur manque d’orientation marketing

lors essayons de voir un peu ce qui existe au-delà du Pays de Liège et qui pourrait s’ouvrir à des échanges favorisant les affaires.

1° La proximité :
La France nous est proche géographiquement. Paris est à 371 kms de Liège . Ne parlons pas du Nord de la France qui est beaucoup plus proche. La distance n’est  donc pas être un obstacle majeur aux échanges commerciaux.

2° La langue 
Liège est profondément francophile et possède par conséquent parfaitement la langue et la culture de l’hexagone, la communication se fait avec une facilité déconcertante. En plus, point n'est besoin d'engager du personnel parlant la langue de
Willem Elsschot, d'imprimer des documents commerciaux et publicitaires onéreux pour augmenter son chiffre d'affaires.

3° Les risques de change et d’impayés
De nombreuses sociétés bancaires ou de factoring sont à la disposition de l’entreprise.

4° Les formalités administratives
Des organismes comme les chambres belges de commerce et d’industrie sont à disposition de l’entreprise pour l’aider aussi bien à une implantation dans le marché français que pour mettre en contact fournisseurs et clients de Wallonie et de France.

«La résistance au changement».

Si l’entreprise manifeste la volonté de commercer avec de nouveaux partenaires en France , son personnel rechigne car il  va falloir adapter la logistique de livraison... et puis i craint des perturbations dans la machine bien huilée qui va être confrontée à de nouveaux problèmes... et puis, elle a toujours fait son chiffre sans toutes ces complications... et puis... et puis...

Mais « ta pensée est limitée, pourtant tout ce que tu es capable d’imaginer peut exister. Il n’y a rien qui soit impossible. » disait un ancien sage chinois, il y a déjà plus de 2.000 ans.

Et la vérité est là, rien n’est impossible à celui qui décide d’imaginer et d’aller au-delà de ses peurs et de ses habitudes.

C’est Winston Churchill qui devrait convaincre le patron le plus résistant au changement.
« pour s’améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent » affirmait-il.

  Et il avait raison, la vie est une perpétuelle mutation et la France avec son marché de plus de 60 millions de consommateurs constitue une cible de choix et ses avancées techniques en font un producteur particulièrement intéressant également.

C’est ce que veut cette chronique, allez de l’avant dans vos rapports commerciaux avec la France.
Cela ne peut qu’être bénéfique pour votre entreprise, pour vos affaires !

 

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Dernière modification : 08 janvier 2012