Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


La Belgique sera flamande ou elle ne sera pas

La Trinité francophone - PS, CDH et Ecolo - annonce à présent  sans rire que la note Vande Lanotte constitue une bonne base de discussion. Après quasi 200 jours de négociation larvée menée par des "informateur", "clarificateur" ou autre "conciliateur" - "l'horodateur" viendra sans doute en temps voulu -, on en est donc là.

Les médias francophones y voient déjà une faible lueur que les ténèbres nationalistes flamandes auraient soudain reçue des œuvres du Saint Esprit, belge comme il se doit.

Demain, pour autant que la loi de financement soigneusement calculée par la Flandre (à son avantage, n'en doutons pas !) fasse l'objet d'un accord, il s'agira d'évoquer une fois de plus BHV. Mais en l'espèce nul ne doute que la capitulation des francophones sera promptement signée en rase campagne, quelque part, dans la fange des polders.

Les mêmes négociateurs devront aussi concocter un douloureux budget qui opposera inévitablement la droite flamande à la gauche wallonne.

Et, cerise sur le gâteau blet, il conviendra de former un gouvernement où les portefeuilles seront âprement disputés.


Les deux coprésidents Paul-Henry Gendebien et Laurent Brogniet

On le comprend, rien n'est réglé à l'heure actuelle. En refusant obstinément d'envisager un rapprochement avec la France, si minime soit-il, les partis et les médias francophones placent la Wallonie et Bruxelles dans un sombre cul-de-sac.

En 1830, le Royaume a été fondé sur la maxime : "La Belgique sera latine ou elle ne sera pas" (Charles Rogier). Aujourd'hui, en Flandre, les plus modérés se disent : "La Belgique sera flamande ou ne sera pas". Les plus actifs rectifient : "La Flandre et Bruxelles seront flamandes ou ne seront pas."

Conclusion : Bart De Wever fait un tabac en Flandre parce qu'il dit tout haut ce que le Flamand moyen pense tout bas. De leur côté, les partis officiels effectuent leurs sondages privés et ils savent de quoi il retourne : la N-VA a le vent en poupe et son leader caracole en tête (le baromètre de La Libre qui paraîtra ce lundi confirme que De Wever est de loin l'homme le plus populaire en Flandre)

Laurent Brogniet
coprésident du RWF

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Dernière modification : 08 janvier 2012