Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 

La guerre des deux Belgique

Tout a commencé par la fixation de la frontière linguistique en 1963.Jusque là, l’état unitaire ne faisait aucune différence entre Flamands et Wallons.

 L’on votait alors pour des partis nationaux et l’on élisait des responsables pour diriger l’ensemble du pays.  Tous les citoyens belges étaient égaux en droits et en devoirs, il n’y avait pas de différence sociale, fiscale, législative entre le Nord et le Sud.

Puis est venu, le fédéralisme avec les différentes modifications de la Constitution, pourtant « sûr garant de la Nation » comme l’on me l'a fait chanter à l'école comme tous les élèves du royaume d’avant 1960 dans un chant grandiloquent dont les premières paroles étaient "Je suis votre mère chérie, votre bien aimée patrie".

Le fossé entre les communautés s’est de plus en plus creusé, entraînant des conflits inévitables entre elles du fait d’une séparation culturelle de plus en plus marquée, d’un glissement de la richesse wallonne vers une Flandre en pleine expansion et surtout d’une différence de poids électoral au Parlement, quelque 4,5 millions de francophones contre 6 millions de néerlandophones, les règles de majorité démocratique jouant ainsi contre la communauté la plus faible en nombre.



Cela a commencé dès la naissance de la Belgique
Cela a continué et augmenté avec les ans
L'apaisement est devenu totalement impossible !

C’est ainsi que le 7 novembre 2007, la totalité des élus flamands votent unilatéralement et valablement la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvoorde. Des artifices de procédures permettent alors aux élus bruxellois francophones et wallons de l’empêcher jusqu’à ce jour, créant ainsi la chute du gouvernement et les élections anticipées.

Cette description sommaire et raccourcie montre que la Belgique fédérale actuelle n’est plus viable et devrait subir une transformation profonde pour vivre encore un peu.

Au nord , lors de cette campagne électorale le patron de la N-VA Bart De Wever déclare et se bat pour une Belgique confédérale. Deux Communautés gérant en commun la capitale belge. Presque un retour à l’ancienne Belgique. Bruxelles, capitale appartenant à la confédération ce qui semble logique à une majorité de Flamands

Mais le bon Bart est-il prêt à accepter que sa gestion soit équilibrée, chaque communauté ayant le même poids dans les décisions, quel que soit son nombre d’électeurs ? Et la Communauté germanophone dans cela ? Des sous citoyens ? Et la Région bruxelloise qui du coup disparaîtrait ? Notons que les autres partis flamands se contentent de déclarer qu’ils ne veulent pas la fin de la Belgique, ce qui en fait rejoint la proposition d’une Flandre, gestionnaire principale d’un état belge.

Au Sud et à Bruxelles, tous les partis s’accrochent à un fédéralisme désastreux, quitte à lâcher encore du lest aux exigences flamandes. Ils se raccrochent à une Belgique nécrosée sans se rendre compte qu’elle est en train d’agoniser. Ils annoncent timidement qu’ils veulent l’élargissement de la Région bruxelloise . Pas question répondent les Flamands. Pensez-vous qu’ils oseraient en faire un préalable à tout accord ? Non, il ne faut pas blesser les Flamands, qui, eux, ne se gênent nullement !

L’on assiste donc à la guerre entre deux Belgique.

Une nouvelle Belgique confédérale qui laisse bien peu d’espoir à la Région bruxelloise perdant toute autonomie sur son destin et qui  condamne une Wallonie  à être prise dans une confédération dont elle sera immanquablement le maillon faible.

Une ancienne Belgique fédérale, où les exigences flamandes finiront par intégrer Bruxelles dans leur région et où une Wallonie, de plus en plus faible, sera dépendante de la Flandre. Elle deviendra  alors un  marché économique captif, une source de main-d’œuvre pour travailleurs subalternes et un territoire de vacances.

Une seule échappatoire ? Que la Wallonie, et éventuellement Bruxelles si sa population le désire, exige le retour à la France.  Une bouffée d’air frais pour deux régions en train de mourir d‘asphyxie dans le carcan belgicain.

Le 13 juin, si vous voulez encore entretenir une flamme d’espoir vous voterez Rassemblement Wallonie-France, liste 14. C’est le seul et unique bon choix !

René G. Thirion

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Dernière modification : 08 janvier 2012