Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


Le complexe de la femme battue:
Nos élus wallons vont-ils s'en guérir ?

 
Cela fait des lustres que les Flamands nous serinent qu’ils veulent leur indépendance et que nos politiciens francophones se couchent littéralement devant les diktats sous prétexte qu’ils veulent le divorce !

Avec le nouveau gouvernement régional, qui sera probablement une coalition entre le CD&V et son ancien partenaire de cartel, la N-VA et l'ajout d'une troisième composante le s.pa, les nouvelles exigences communautaires vont très vite pleuvoir.

Bart De Wever, nous a prouvé qu'il était capable de claquer la porte si le CD&V freine encore ses demandes de régionalisation de la sécurité sociale, de l'économie et des finances ?

!


Les politiques wallons devant les menaces d'éclatement du pays vont avoir mal au reins à force de courbettes révérencieuses pour tenter de conserver encore un peu de cette monarchie bananière qui leur convient si bien.

Soyons enfin lucides. Quel Flamand voudrait obtenir le divorce alors que le ménage Belgieke lui va si bien ?

Les Flamands ont la majorité absolue dans l’état fédéral (6 millions de Flamands face à trois millions et demi de Wallons et un million de Bruxellois). Les règles démocratiques jouent donc en leur faveur.

Bruxelles, dont la Flandre a déjà fait unilatéralement sa capitale de région, est encerclée complètement par une frontière linguistique qu’il veut étanche et a des dirigeants flamands dans son gouvernement, eux non élus démocratiquement, mais aux mandats offerts gracieusement et définitivement pour tenter encore une fois d'éviter l'affrontement tellement craint.

La Wallonie est mise à genoux économiquement par un échange à sens unique. La plupart des produits vendus en Wallonie viennent de Flandre, mais peu de produits wallons arrivent à être vendus dans leur région. Un refus qui permet d’établir des chiffres prouvant que la Wallonie est en déficit constant et que les Wallons sont des assistés !

Certains producteurs de lait, lors de leur manifestation d'hier à Bruxelles, s'indignaient que l'on trouve des laits étrangers dans les rayons des supermarchés, mais lorsqu'il y en a, ce sont les laits Campina dont le nom désigne bien l'origine. Mieux lors de la crise récente de polluants dans les emballages de cette marque, l'on a pu s'apercevoir que les laits de "distributeurs" étaient de la même origine. Au rayon légumes, vous remarquerez la présence de produits "Flandria". En résumé, nos producteurs wallons n'ont même plus la possibilité de vendre leur production dans leur région.

Comme le faisait remarquer un manifestant en colère, l'on parle de commerce équitable mais celui-ci ne concerne pas nos exploitations.

En réalité, la situation belge ressemble à un ménage à l’ancienne. Le mari flamand, a pouvoir de décision face à son épouse wallonne soumise qui, elle, hésite à le quitter, malgré les coups et les insultes qui pleuvent, car elle craint pour sa survie économique. Quand elle réagit timidement, il menace de prendre ses valises et de l’abandonner.

Mais lui, content de sa domination psychologique, heureux d’avoir le confort d’une maison entretenue, d’avoir ses repas servis selon son bon plaisir, d’avoir une femme esclave prête à tout accepter, en un mot, d’avoir tous les avantages d’un maître absolu, pourquoi mettrait-il sa menace à exécution ? Il est loin d'être fou !

Non, je le dis, je l’affirme, je le crie à tous ceux qui croient encore que la Flandre veut son indépendance qu’ils se trompent. Que ce jeu de rôle est exécuté depuis longtemps et que les Wallons n’ont cessé d’accepter des compromissions pour éviter ce divorce qu’ils craignent tellement.

C’est pourquoi ce marché de dupes DOIT CESSER.

C’est nous Wallons qui devons demander le divorce et réclamer un partage des biens équitable. Si l'on remonte à l'héritage de la Belgique unitaire, l'on serait bien étonné des richesses injustement captés par la Flandre à son seul profit .

Hélas ! La peur du mari brutal existe. Et si nous composions une nouvelle modification de la constitution avec les Flamands, se disent nos éternels cocus ? Peut-être seraient-ils compréhensifs ? Peut-être que cela mettrait un arrêt à leurs constantes exigences d’en avoir toujours plus et de donner de moins en moins ?

Il m’est pénible d’entendre certains rattachistes affirmer que la Flandre cherche son indépendance et qu’ils pourront traiter raisonnablement avec elle. La vérité est bien autre et bien plus dramatique.

Les Flamands veulent plus d’autonomie, mais conserver cet état fédéral, coquille vide qu’ils dominent par leur représentation parlementaire. Bruxelles et la Belgique sont des vitrines dont ils ne désirent pas se passer, mais dans lesquelles le label « Made in Flanders » prend la place la plus importante.

Elle est là la réalité. C’est nous, Wallons, qui devons mener notre guerre d’indépendance et obtenir le droit à l’autodétermination.

Nous devons exiger enfin le respect qui nous est dû et la responsabilité de nos nouveaux élus est totalement engagée.

Nous n’avons pas à craindre la solitude. Nous avons la cinquième puissance économique, à laquelle nous sommes liés par la culture, la langue, les intérêts économiques, qui pourrait nous accueillir fraternellement et protéger nos racines et notre terroir.

La France, berceau du Siècle des Lumières et pays des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Nos parents les avaient proclamés au Ban de Franchimont à Polleur dès août 1789. Depuis, ces principes sacrés ont été ignorés, bafoués, niés dans le monde entier, mais de plus en plus en Belgique et principalement en Flandre. Que les francophones qui s’y sont installés, ayant eu le malheur de croire en la protection de l’état belge, soient contraints à abjurer leurs racines à travers leur langue maternelle me choque profondément, même si, comme le disent certains, je n’ai pas à m’ingérer dans les affaires internes flamandes.

J’en appelle donc à un sursaut de conscience, à un réveil de lucidité, à une honnêteté d’analyse !

L'heure n'est plus aux atermoiements style " Leyim plorer ", mais bien à la démonstration que l'ouverture de négociations avec la France est possible et pourquoi pas? inévitable !

« Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ! » et « Aux armes, Citoyens » sont les mots du début du Chant de Partisans et de La Marseillaise.

Sans violence, sans haine, mais avec une froide détermination ,entamons notre marche vers le seul avenir possible pour nos enfants !

René G. Thirion

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011