Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie










 

 


Quand l'on se rappelle des déclarations flamandes

Faisons un retour dans le passé ! Reprenons connaissance de déclarations de politiques et de la société civile !

Herman Van Rompuy, CD&V, à l’époque Premier ministre. A la question portant sur l’élargissement de Bruxelles vers Rhode-Saint-Genèse, il répond : « Il n’y aura jamais d’accord là-dessus ». A la question relative à la scission de BHV, il répond tout aussi nettement : « Il y aura une solution négociée, qu’on le veuille ou pas ».

Karel De Gucht, ancien président de l’Open VLD : « Si mon parti devient incontournable après les élections de 2003, les Wallons devront accepter la scission de la Sécurité sociale. S’ils refusent, il n’y aura pas de gouvernement. Et cela peut durer quelques semaines. Ou quelques mois. Cela n’a aucune importance, nous les contraindrons à se mettre à genoux ».

Karel De Gucht, le 07 juillet 2008, dans une interview au quotidien Standaard, lance pour la seconde fois en quelques semaines un avertissement aux francophones : « … Ils n’ont toujours pas compris que le système belge ne peut fonctionner si une minorité estime qu’elle dispose d’un droit de veto ».

K. Hemmerechts, écrivaine flamande, déclarait le 09 novembre 1999 au journal Le Soir : « Chez nous, on ne construit pas de murs comme à Belfast, mais on vit les uns à côté des autres. On parle de multiculturalité. Mais elle est très relative. Sur papier […] Le discours d’autonomie remporte un réel succès dans une bonne partie de la population. Beaucoup de Flamands voient la Belgique comme une farce, un vaudeville, avec son Palais, son Roi. On en rit ».

Paul Geudens, dans la Gazet van Antwerpen, en juillet 2008, prévenait : « L’avenir de la Flandre, de Bruxelles et de la Wallonie en dépend. Celui de la Belgique aussi. J’espère que les francophones en sont conscients. Ils jouent avec le feu. Le statu quo a cessé d’être une option ».

Guy Verhofstadt, Open VLD, ancien Premier ministre, déclarait au quotidien Le Soir du 01 octobre 2002, à l’égard de Madame Nabholz-Haidegger, envoyée du Conseil de l’Europe : « … Ce n’est pas quelqu’un qui vient de Suisse qu’il revient de déterminer ce qu’est une minorité nationale en Belgique… »

Eric Defoort, président du Vlaamse Volksbeweging, VBB, ex-Vice président de la N-VA, rêve : « d’une Flandre indépendante, d’une république en Europe au sein d’une confédération. Je plaide pour l’indépendance et pour une collaboration plus efficace avec la Wallonie, plus adaptée aux structures européennes et un statut « sui generis » pour Bruxelles, décidé en concertation avec les Bruxellois… Le discours autonomiste en Flandre n’est plus un discours de nationalistes ou de flamingants mais de tous les Flamands… La Flandre souhaite rester dans le top des régions prospères en Europe. Mais, aujourd’hui, elle régresse, notamment parce qu’elle ne peut pas adapter sa politique à ses spécificités, en restant coincée dans le carcan belge. »

Jean-Luc Outers, écrivain, proclamait : « Je viens d’un « no man’s land » d’un pays qui n’a pas vraiment d’identité. La Belgique est une sorte de terrain vague, un melting-pot. Au-delà des océans, personne ne sait ce que c’est… ».

Chanoine J. Leclercq, ancien professeur à l’UCL, soulignait que « le drame de la Belgique est que les Flamands forment une communauté homogène, qui poursuit ses objectifs centrés sur le bien de la Flandre, et qu’ils ne trouvent pas chez les Wallons, un interlocuteur valable, qui serait une communauté wallonne, ayant même densité et même action systématique. La Belgique est comme un char qui n’aurait de roues que d’un côté. Ce char doit verser… L’avenir de la Wallonie dépend des Wallons ».

Marcel Thiry, écrivain, ancien sénateur RW, prophétisait : « Ou bien la Wallonie, pour n’avoir pas su prendre conscience d’elle-même, sera de plus en plus flamandisée et dominée ; l’ordre flamand règnera dans une Belgique bénéluxienne et les Pays-Bas d’avant 1830 seront en fait reconstitués […] Ou bien les provinces du Sud et Bruxelles n’ayant pu s’unir comme l’ont fait les provinces du Nord, les Wallons chercheront à échapper autrement à la néerlandisation, et à l’occasion de quelque imprévisible événement extérieur ou intérieur, ils feront retour à la France… ».

J. Stengers, historien, dans son livre-testament « Le Grand siècle de la nationalité belge (2002) » concluait à sa manière : « Il n’existe pas, en Belgique, deux nations, mais bien une nation flamande, comprise dans une autre, la nation belge qui est déclinante… Il y a désormais une nation flamande, déjà bien ancrée, et au Sud, une nation francophone, tout au plus en devenir. »

R. Deschamps, économiste, professeur aux Facultés universitaires de Namur, incitait les francophones à ne pas se voiler la face. Il déclarait : « Ne nous voilons pas la face. L’hypothèse de la scission de la Belgique doit être envisagée sérieusement. Nous devons nous préparer à cette éventualité et à la négociation qui la précéderait, sans accepter toutefois le scénario et le calendrier qui se dessinent derrière les déclarations des politiques flamands… Les Francophones devraient de leur côté préparer leur scénario et leur calendrier… ».

de Talleyrand, homme d’Etat français, déclarait en 1831, selon Jean Orieux, dans son livre « Talleyrand ou le Sphynx incompris », Paris, Flammarion 1970, dans une conférence : « La Belgique nous viendra peut-être, mais plus tard ; aujourd’hui, c’est un intérêt secondaire. La force des choses la mène à la France… »

Ce rappel de ce qui a été déjà dit dans le passé nous a été communiqué par  Raymond Watrice, Secrétaire de la Ligue wallonne de Bruxelles. Son site : www.liguewallonnebruxelles.be.

Qu'il en soit remercié !


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Dernière modification : 08 janvier 2012