Wallonie 2010

"Forcer l'Avenir - Rejoindre la France"
 

 
 
 

Prendre le taureau par les cornes



L'éveil de la Wallonie












 

 


La faillite de la politique flamande chez Opel-Anvers ?

RTLInfo.be l’annonce ce 24 juillet 2009, Kris Peeters , le ministre-président flamand a confirmé que les plans des deux repreneurs potentiels d'Opel, le Canadien Magna et la holding RHJ, prévoyait la fermeture du site anversois du constructeur.

"Magna et RHJ ont bien stipulé un 'phasing out' pour l'usine d'Opel Anvers", a-t-il indiqué. "C'est nouveau pour nous. Jusqu'à présent nous croyions que Magna avait d'autres possibilités pour Anvers".

Le patron de l'exécutif flamand va prendre contact avec les deux repreneurs potentiels pour "voir si une alternative est envisageable" et "clarifier" les termes des deux plans d'affaires. "

Je vais aussi envoyer une lettre à la Commission européenne, car je crains que le dossier ne réponde pas uniquement à des paramètres économiques, mais politiques", poursuit M. Peeters. « L'Allemagne ayant donné 1,5 milliard d'euros de crédit-relais, les candidats à la reprise ont changé le business plan pour ne pas fermer d'usines allemandes, mais bien le site d'Anvers", affirme Kris Peeters. "

Or nous sommes convaincus que le site d'Anvers a des avantages et des outils très positifs d'un point de vue économique », conclut-il. (DAD.

Malgré qu’au début de l’année, ledit président, accompagné de ses ministres flamands Frank Vandenbroucke et Patricia Ceysens se sont rendus à Détroit aux Etats-Unis plaider la cause de l’usine anversoise et promettre des interventions financières de la région flamande, la cause semble entendue, GM-Antwerpen est condamnée.

Avec la bonne foi qui caractérise les politiciens flamands, Kris Peeters accuse l’Allemagne d’avoir joué le même jeu que celui qu’il proposait. Mais comment pouvait-il espérer battre sur ce terrain la puissante République fédérale qui a d’autres moyens que ceux d’une Belgique en voie de perdition ?

A lire un extrait de Trends-Tendances dans un article consacré à une fermeture éventuelle, l’on se rend compte des dégâts que cela va occasionner.

Le journal économique dit notamment  « En cas de fermeture du site Opel d'Anvers, près d'un cinquième de l'emploi (18 %) dans l'assemblage automobile en Belgique disparaîtra, selon des chiffres présentés mardi par Agoria, la fédération de l'industrie technologique. En 2008, 15.100 personnes travaillaient dans les usines d'assemblage, soit 10 % de moins qu'en 2007. En 2008, 688.861 voitures ont été assemblées en Belgique, ce qui représente une baisse de 13 % par rapport à 2007.

Une fermeture de l'usine Opel d'Anvers toucherait 2.700 personnes directement, mais aussi quatre fois plus d'emplois indirects, a par ailleurs affirmé Eddy De Decker (syndicat CSC) : «Une fermeture toucherait quatre à six fois plus d'emplois indirects. On peut avancer le chiffre de 10.000 emplois perdus.»

Loin de nous l’idée de nous réjouir du drame social qui est en train de s’instaurer en Flandre et pour lequel nous compatissons, mais il démontre bien qu’une région dite aussi  prospère et bien gérée que la Flandre, n’a aucune capacité de défense ou de réaction face à un des deux états les plus puissants d’Europe qui tente de maîtriser sa propre crise.

La Wallonie plus faible encore économiquement et dont une bonne partie de l‘emploi dépend de la France devrait tirer des conclusions sur ce qui est en train de se passer chez nos voisins. L’on ne peut reprocher à un pays de défendre l’emploi sur son territoire. Aussi pourrions-nous reprocher à la République française de faire de même, un jour ou l'autre pour ses citoyens  au détriment de nos travailleurs ?

Par contre, si la Wallonie se trouvait être une région de France à part entière, elle pourrait bénéficier de cette protection bien naturelle.

La crise mondiale est loin d’être terminée. La Belgique ne représente plus rien auprès des états décisionnaires, et encore moins, la Wallonie.

Allons-nous, à l’instar des capitaines courageux, sombrer avec ce pays artificiel où nous ne sommes même plus chez nous ? Ou allons-nous enfin adopter le pragmatisme d’une réunion à la seule nation à même de mieux nous protéger, de mieux répondre aux menaces d’un futur proche ?


La Wallonie ressemblera-t-elle un jour à un vaste cimetière
où l'électeur pleurera sur les emplois perdus ?

Que ce qui arrive en Flandre ouvre enfin les yeux de nos responsables politiques, c’est tout ce que l’on devrait espérer. Mais en sont-ils capables ? Y aura-t-il enfin des politiciens socialistes, libéraux ou humanistes pour se révolter contre l’oppression de la pensée unique belgicaine qui règne dans les partis et clamer leur volonté de rejoindre la République ?

Car les électeurs les écouteront avec attention. Ce ne sera plus le discours de quelques vieux rattachistes nostalgiques ou rêveurs qui leur indiquera le chemin à prendre, mais bien des hommes politiques au parler-vrai et en qui ils accorderont une confiance, cette fois méritée.

Oui, la Wallonie est petite et sans force dans une Belgique qui ne peut plus lui assurer un avenir !

Oui, il est temps, plus que temps, d’ouvrir les yeux et les esprits, sinon la chute sera mortelle !

René G. Thirion

 

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Dernière modification : 26 septembre 2011